Algérie

Enlèvements



Enlèvements
Les militants de Boko Haram ont enlevé, dimanche, la femme du vice-Premier ministre du Cameroun ainsi que le maire d'une ville près de la frontière nigériane. Trois autres personnes ont été tuées lorsque des hommes lourdement armés et soupçonnés d'appartenir au groupe islamiste nigérian Boko Haram ont attaqué des maisons de Kolofata, dans le nord du pays.Selon l'armée camerounaise, de violents combats ont eu lieu entre les soldats camerounais et ces hommes lourdement armés en provenance du Nigeria. Une source proche du maire kidnappé a déclaré à La voix de l'Amérique que les assaillants se seraient dirigés vers la frontière avec la femme du vice-Premier ministre Amadou Ali. Le maire enlevé est aussi un chef religieux local. Le vice-Premier ministre était chez lui pour célébrer la fête musulmane du ramadan avec sa famille. Cette attaque est le troisième opérée par Boko Haram au Cameroun depuis une quinzaine de jours. Casse-tête chinois Même la Chine n'échappe pas à la montée terroriste. Des assaillants s'en sont pris récemment à des bâtiments officiels et un poste de police. Une attaque survenue la veille des célébrations marquant la fin du ramadan dans une région chinoise où vit une importante communauté musulmane. Il y a eu plusieurs dizaines de morts et de blessés. La région du Xinjiang, dans l'extrême ouest de la Chine, à six heures d'avion de Pékin, est une région qui borde plusieurs pays dont le Pakistan. Le Xinjiang a connu ces derniers mois plusieurs attaques meurtrières dans des lieux publics et celle perpétrée récemment est la dernière d'une longue série. Un groupe armé de couteaux s'en est pris cette fois à des bâtiments publics et un commissariat. Pour les autorités, cela ne fait aucun doute, il s'agit d'un acte prémédité. D'après certains médias locaux, l'attaque se serait en fait déroulée en deux temps. Pendant que certains assaillants attaquaient un bus pour faire diversion avec les forces de l'ordre, d'autres lançaient l'assaut sur les bâtiments publics. Le bilan est lourd. Plusieurs dizaines de personnes ont trouvé la mort aussi bien parmi le commando que parmi la population. Assassinat Outre ces attaques, l'imam de la plus grande mosquée de Chine a été assassiné. Une mare de sang à la sortie de la plus grande mosquée de Chine, la mosquée de Kashgar, un monument de près de 600 ans, jusqu'à 10 000 fidèles s'y retrouvent chaque vendredi pour la prière. Jume Tahir en était l'imam, avant qu'il ne soit sauvagement assassiné après les prières du matin. Les médias officiels chinois attribuent cet assassinat à trois musulmans extrémistes qui, d'après leurs dires, voulaient faire un gros coup et qui s'en sont pris ensuite aux forces de l'ordre avec des couteaux. Deux hommes ont été abattus, un troisième suspect est derrière les barreaux. L'imam Jume Tahir avait condamné à de nombreuses reprises les violences commises par certains au sein de la communauté religieuse musulmane ouigoure. Il était vu comme l'homme de Pékin. Membre du Parti communiste, certains lui reprochaient de propager des idées politiques du gouvernement chinois. Une position inacceptable aux yeux des Ouigours qui accusent justement le pouvoir de mener une politique répressive à l'encontre de leur culture et de leur religion. Pour les autorités chinoises il s'agit surtout de maintenir la stabilité dans cette région reculée.




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