Algérie

ENLEVEMENT D'ENFANTS : 13 algériens et français jugés le 27 mai prochain


Le tribunal criminel d'Alger examinera le 27 mai prochain l'affaire de l'enlèvement et le détournement" d'un nombre 'indéterminé" d'enfants algériens pour les déplacer en Europe, notamment vers la France où ils sont adoptés en contrepartie de grosses sommes d'argent.
Selon Algérie1, cette affaire implique pas moins de 13 personnes (algériens et français) qui ont mis en place un réseau pour faire disparaitre un grand nombre d'enfants et leur déplacement vers l'étranger, à travers de fausses procurations. Il avait été démantelé par les services de sécurité en 2009.Selon l'arrêt de renvoi de la chambre d'accusation, tout a commencé par le décès d'une jeune fille lors d'un avortement dans une clinique sise à Ain-Taya (Alger), appartenant à un médecin, H. K, principal accusé dans ce dossier criminel, en 2009.Les investigations ont révélé que ce médecin généraliste se faisait passer pour un obstétricien propriétaire d'une clinique à Ain Taya et, avec l'aide de sa s'ur, il prenait en charge gratuitement des femmes enceintes célibataires jusqu'à ce qu'elles accouchent et exploitait aussi les f'tus avortés qu'il conservait dans un produit spécial et exportait vers l'étranger. Deux notaires sont également impliqués dans cette affaire. ils étaient chargés de rédiger 'des documents de désistement", signés par les mères célibataires. De fil en aiguille, les services de sécurité sont parvenus à récupérer 3 enfants au domicile d'une puéricultrice exerçant dans une pouponnière à El-Biar, et découvert '12 certificats d'adoption" rédigés entre 2005 et 2006, dans lesquels figurent 9 enfants déjà expatriés de manière illégale et dont la kafala a été confiée à d'autres personnes moyennant une somme d'argent. Grâce à la complicité du faux médecin, un ressortissant français a pu expatrier en France, deux mineurs de père et de mère inconnus, les faisant passer pour ses enfants légitimes, selon la fiche de débarquement. Le médecin prenait en charge les mères célibataires pendant leur grossesse jusqu'à l'accouchement, après quoi, il enregistrait le nouveau-né sur les registres de l'Etat civil jusqu'à sa sortie du territoire sur la base de certificats d'adoption (kafala) rédigés par un notaire. Les bébés étaient ensuite confiés à une puéricultrice, qui prenait également en charge les femmes enceintes sur le point d'accoucher. Les mères célibataires impliquées dans cette affaire ont déclaré avoir été victimes de menaces et contraintes d'abandonner leurs enfants après leur accouchement sur la base d'une kafala falsifiée et rédigée par un notaire, pour les vendre à une famille résidant en France.
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