La chute d'un véhicule, en fin de semaine, du haut de la falaise surplombant partiellement la localité côtière de St Roch, qui a causé la mort de son conducteur, vient de relancer les débats sur l'absence d'une glissière de sécurité sur la RN 2reliant la contrée d'Aïn El Turck à la ville d'Oran.
La sonnette d'alarme vient une fois de plus d'être tirée suite à cette chute mortelle. Constituée essentiellement de virages en épingle à cheveux, qui serpente au pied de la montagne Murdjadjo, cette route exposera, à priori à l'instar des années précédentes, les usagers à des périls en sus des éventuelles et subites chutes de pierres. Le même constat est relevé sur l'autre route de la corniche supérieure où des véhicules ont chuté du haut de la falaise pour des raisons similaires. Il importe de noter à ce sujet que des instructions ont été données par le wali d'Oran, lors d'une visite effectuée récemment dans la contrée d'Aïn El Turck, pour le lancement d'un projet d'installation d'une murette de protection sur une partie de la route de la corniche supérieure. Cette décision a été prise dans le souci d'assurer la sécurité des usagers de ce tronçon routier, très fréquenté durant la période estivale.
Malheureusement, à ce jour, les travaux n'ont toujours pas été lancés eu niveau de cette route, ou encore la RN 2. Il est utile de signaler que cette décision a été prise après que la sonnette d'alarme eut été tirée suite à une énième chute d'un véhicule sur cette route pour laquelle des milliards de centimes ont été dépensés en 2012 pour son aménagement, inachevé concernant entre autres les points cités. En dépit des revendications et les remarques formulées à ce sujet par les usagers, rien n'a été entrepris à ce jour par les responsables locaux et ce, malgré leurs multiples promesses. «Ils ont claironné, il y a des mois, à qui veut les entendre, sur la chaine d'une radio locale, que tout sera solutionné dans peu de temps. Nous attendons qu'ils honorent leurs engagements mais nous n'en sommes pas pour autant sûrs et certains », a fait remarquer au Quotidien d'Oran un usager dudit tronçon routier. Les fréquents éboulements de pierres qui se détachent de la falaise, notamment en cette période de l'année, et l'absence de murettes de protection et la défaillance de l'éclairage public sur la RN 2, continuent de susciter l'inquiétude des usagers. Les dernières rafales de vent, qui se sont manifestées une quinzaine de jours auparavant, ont en effet fait peur à nombre d'automobilistes habitués de cet axe routier.
Notons que les travaux de ce projet de grande envergure, qui a ciblé la route de la corniche supérieure, pour lequel un apport financier d'un montant de 123 milliards de centimes a été dégagé en 2012, se sont étendus jusqu'à la bretelle desservant le village Filaoucène, communément appelé El Qaria, sur le territoire de la municipalité de Bousfer et accès nord-ouest du chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck. Toujours est-il que, les embouteillages qui se forment sur la RN 2, poussent les usagers à emprunter la route de la corniche supérieure, véritable déviation pour se rendre à Oran. Cependant nos interlocuteurs ont également fait remarquer qu'ils craignent d'être surpris dans l'obscurité, en raison de l'absence de l'éclairage public, par des sangliers, nombreux dans cette zone, à la recherche de nourriture, qui surgissent assez souvent la nuit des fourrés ceinturant en grande partie cet axe routier. Notons qu'un apport de 6,6 milliards a été dégagé d'une manne d'argent dont a bénéficié la daïra d'Aïn El Turck dans le cadre du plan communal de développement, PCD, de l'année 2015 et ce, pour l'installation de candélabres. Il s'agit de poteaux électriques, qui devraient être installés sur une distance de huit kilomètres entre la commune de Mers El Kébir et le chef-lieu de ladite daïra.
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Posté Le : 22/01/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rachid Boutlélis
Source : www.lequotidien-oran.com