Algérie

ENIE. Une dette de 25,8 milliards de dinars effacée



Malgré cette situation, l'ENIE présentait quelques atouts qui «la rendaient éligible à  un plan de développement», fait-il remarquer. Parmi ces atouts, il cite la notoriété de la société, la fiabilité de ses produits, un complexe industriel offrant de larges capacités d'extension, un service après-vente performant, un réseau commercial sur tout le territoire national et un savoir-faire avéré dans le domaine de l'électronique. La cause principale du déclin de l'ENIE ne tenait pas seulement aux dettes cumulées (25,8 milliards de dinars), mais plutôt à  un désinvestissement qui a entraîné irrémédiablement l'obsolescence de son potentiel industriel et technologique. Cette situation a conduit l'ENIE, selon M. Fetouhi, à  réduire ses activités à  l'assemblage et à  la commercialisation de téléviseurs et à  procéder à  la fermeture de cinq sites de production : Aïn Oussera, Telagh, Ras El Ma, l'unité semi-conducteurs et celle de composants électroniques de Sidi Bel Abbès.
En chiffres, l'ENIE a dû procéder à  deux volets sociaux (2007 et 2009) pour garder la tête hors de l'eau. Ces mesures sociales ont concerné  respectivement 500 et 723 travailleurs. La relance de l'activité de l'ENIE, à  partir de 2011, n'a pu se faire qu'après l'adoption d'une première résolution du Conseil de participation de l'Etat (CPE) en juillet 2008 prévoyant des mesures d'ordre financier (assainissement). En juin 2011, un plan de développement intégral est adopté par une seconde résolution du CPE, consacrant la renaissance de l'entreprise.
 


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