La particularité de cet événement cette année, «est que son organisation s'est faite sous une forme différente»Dés la matinée, les futurs étudiants commençaient à affluer en masse sur les lieux, histoire de s'enquérir des renseignements nécessaires pour faire le bon choix des spécialités.
L'enthousiasme des nouveaux bacheliers, était au rendez-vous hier, à la faculté des sciences et des technologies de Bab Ezzouar, lors de la journée portes ouvertes pour les inscriptions à l'université. Dès la matinée, les futurs étudiants commençaient à affluer en masse sur les lieux, histoire de s'enquérir des renseignements nécessaires pour faire le bon choix de spécialité.
La particularité de cet événement cette année, «est que son organisation s'est faite sous une forme différente», a indiqué le recteur de l'Usthb, Saïdi Mohamed. Cette nouvelle organisation, explique-t-il, consiste en la répartition de six poules, lesquelles, chacune représente un domaine particulier. «Celles-ci sont constituées de doctorants, car plus communicants et plus aptes à donner de façon détaillée les informations indispensables», a-t-il précisé. Par ailleurs, Saïdi Mohamed a indiqué que l'objectif de cette journée est de donner des renseignements inhérents aux résultats de l'orientation de l'année dernière. Ainsi, ils auront une idée sur les filières auxquelles ils peuvent accéder ou pas. Il a fait savoir qu'à cet effet, huit stands représentant entre autres les spécialités liées à l'électronique, l'informatique, la géologie, la biologie...ont été mis à disposition des concernés. A ce titre, il a fait mention de quelque 35 offres de formation en licence, ainsi que de 105 offres concernant les masters.
Aussi, Saidi Mohamed n'a pas manqué de saluer la forte affluence des nouveaux bacheliers, observée en début de matinée; «cela est bon signe, dans la mesure où ça veut dire que l'étudiant a développé une conscience par rapport à ça», conclut-il.
De leur côté, les étudiants rencontrés sur place, et qui étaient pour la plupart, accompagnés de leurs parents, ont affiché leur empressement quant à choisir leurs branches. C'est le cas de Leïla, qui a avoué qu'au début, elle était un peu perdue, et ne savait que faire comme choix. «Je ne vous cache pas qu'il y a quelques jours, je ne savais pas quoi choisir, mais grâce aux renseignements que j'ai eu aujourd'hui, j'ai pu me repérer», a-t-elle soutenu, ajoutant: «J'ai hâte de m'inscrire et commencer ma vie estudiantine».
Toutefois, l'entrain de certains bacheliers a vite été endigué. Et pour cause, ces derniers ont indiqué que même avec des mentions très bien, les moyennes minimales pour l'accès à certaines spécialités ont été augmentées par rapport à l'année dernière. «C'est la désillusion pour nous», a affirmé une dame d'un certain âge, qui a accompagné sa fille pour l'aider dans ses choix de spécialité. «Il faut dire que son choix est finalement très restreint», regrette-t-elle en exprimant sa surprise quant à la moyenne exigée pour certaines filières. Notre interlocutrice a par ailleurs tenu à soulever que cela fait partie des causes qui font qu'un nouveau bachelier est démotivé avant même son entrée à la fac. «J'ai déjà vécu ça avec mon autre fille et je ne veux pas que la deuxième ait à subir le même sort», a-t-elle déploré. Selon elle, au vu de cette situation «après, il ne faut pas s'étonner de l'échec des étudiants à l'université», a-t-elle ajouté.
Une autre bachelière Sabrina, a fait elle aussi part de sa déception quant aux moyennes beaucoup trop élevées pour quelques branches. Et pourtant, cette dernière a décroché son bac science avec un 16,5 de moyenne. «Je pensais que j'avais l'annotation nécessaire pour accéder à l'ENA, mais on me dit que la moyenne minimale exigée doit en fait atteindre 17/20», dit-elle avec une note d'amertume.
Pour des cas similaires à celui de Sabrina, Gaci Zoubir enseignant chercheur à l'Usthb et responsable de l'orientation a expliqué que son rôle consiste aussi à aider les bacheliers n'ayant pas obtenu la moyenne nécessaire pour intégrer telle ou telle branche. A titre d'exemple, «si un étudiant me dit vouloir travailler dans le domaine pétrolier, je lui conseille de s'orienter vers la géophysique» si ce dernier, n'a pas la note nécessaire, j'essaie de lui trouver une spécialité débouchant sur le même domaine.
Par ailleurs, la journée portes ouvertes a été organisée au niveau du village universitaire, situé dans l'enceinte de l'université Houari Boumediene.
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Posté Le : 25/07/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Massiva ZEHRAOUI
Source : www.lexpressiondz.com