Engouement des femmes pour le body-building

Il ne fait aucun doute que les femmes pratiquent du sport dans les communes témouchetoises et bousculent désormais les hommes. Ainsi, dans la commune de Maleh, la salle de body-building «Benaissa Rahal Azzeddine» située au c?ur de cette localité draine une importante population de femmes venues également des agglomérations secondaires et fermes environnantes pour la pratique du fitness et du culturisme. Le body-building est devenu à la mode.Au sujet de l'engouement des femmes, l'entraineur, M. Toufik, titulaire d'un magister en éducation physique et sportive, a déclaré au journal Cap Ouest que «des femmes de tous âge et statut social s'entrainent régulièrement dans sa salle à raison de 3 séances par semaine». «J'ai concocté à leur intention un programme physique, un autre alimentaire en plus d'un suivi individuel par l'entremise de facebook. Les raisons de cet engouement sont multiples : certaines femmes se sentent gênées par l'obésité, préfèrent maigrir et avoir un joli corps. D'autres, pour raisons thérapeutiques, suivent des séances pour la rééducation fonctionnelle des membres, tandis qu'une partie est passionnée par le sport». Le programme d'éducation consiste en la pratique des exercices physiques destinés à diminuer le poids. Les résultats sont parlants d'eux mêmes. Des femmes ont perdu entre 7 kg et 13 kg en un temps record. Les horaires sont aménagés de telle sorte à permettre aux femmes de bien prendre soin de leurs temps et ne pas perturber la scolarité des enfants. Concernant la gent masculine, la majorité est issue de la catégorie des jeunes qui aiment l'esthétique du corps et évitent l'oisiveté sociale. Selon notre interlocuteur, cette salle a sauvé des dizaines de la délinquance juvénile, à rappeler que la ville était par le passé récent infestée de jeunes toxicomanes et alcooliques. Sans aucun ambages, le jeune Benaïssa Rahal Azzedine n'a pas caché son inquiétude, car il est entravé par les frais de location et l'achat du matériel. Il est au service de la jeunesse et de la commune. Il a beaucoup investi de ses propres deniers sans l'aide des pouvoirs publics pour ouvrir cette salle. La location du local le décourage de mener à bien sa mission, étant donné qu'il s'agit d'un sport et non d'un commerce à but lucratif. Il demande aux autorités municipales et de wilaya de l'aider pour un local plus spacieux afin de satisfaire la forte demande des citoyens dont les jeunes et apporter un plus au développement social et encourager la pratique sportive. Et pourtant, plusieurs ministres de la jeunesse et des sports, lors de leur passage dans cette wilaya, ont encouragé l'aide des pouvoirs publics pour l'investissement dans le sport.