La fin du calvaire pour les élèves du cycle secondaire de la commune de Bousfer est proche. Ils auront leur lycée au courant de cette année scolaire. Les différents intervenants dans ce projet mettent toutes voiles dehors pour livrer l'équipement scolaire, si ce n'est dès la rentrée scolaire, du moins dans les deux mois suivants au plus tard. Après quoi, les centaines de lycéens de cette localité n'auront plus à faire le sempiternel va-et-vient entre Bousfer et Aïn El-Turck, soit environ cinq kilomètres. Ce nouveau lycée de 800 places, implanté dans le chef-lieu de Bousfer, est une heureuse nouvelle également pour les élèves de la ville voisine, El-Ançor, puisqu'ils y seront scolarisés eux aussi, indique la présidente de l'APC de Bousfer, Mme Sadok.
La moins bonne nouvelle pour cette nouvelle année scolaire à Bousfer, c'est que les élèves du moyen devront patienter encore, étant donné qu'il est peu probable que le CEM en cours de réalisation dans leur village ouvre ses portes cette année. Ce qui laisse appréhender des classes surchargées, aussi bien au niveau du collège du chef-lieu de Bousfer qu'au niveau de celui du village de Fellaoucen. Consciente de la gravité du problème, l'APC de Bousfer active sur plusieurs fronts pour booster le chantier du futur collège, la seule vraie solution.
Pas de souci pour le primaire : le seul problème qui se posait dans ce palier, celui concernant l'agglomération de Bousfer-Plage, vient d'être levé avec la construction d'une école à ce niveau, laquelle accueillera les élèves dès septembre, précise la présidente de l'APC de Bousfer.
Dans le secteur de l'habitat, cette commune enregistre une demande des plus fortes à l'échelle de la wilaya (environ 5.000 demandes y sont recensées). Ce chiffre est à prendre avec beaucoup de circonspection et de réserve, si l'on veut jauger le taux des personnes dans le besoin d'un logement, les vrais, sachant que Bousfer compte 18.000 habitants. La commune a, en ce domaine, bénéficié dernièrement de plusieurs projets, parmi lesquels 120 logements sociaux à Haï Ouadah et un autre quota de 250 logements sociaux, non encore distribués. Auxquels il faut ajouter un programme LSP d'une centaine de logements, en cours d'achèvement. C'est à ses plages que la commune doit le gros de ses recettes, qui se sont refait une santé cette année à la faveur de la nouvelle politique financière instaurée par la présidente de l'APC. Ainsi, les rentrées de la commune générées par les concessions des plages et des parkings ont dépassé les 500 millions de centimes. De plus, l'APC a mis en branle un dispositif de recouvrement des créances, allant de la mise en demeure à la saisine de la justice. L'APC a, dans ce cadre, porté devant le tribunal 4 dossiers de non-régularisation de dettes pour des concessions de plages et de parkings remontant à la saison estivale 2007.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 26/08/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : H Saaïdia
Source : www.lequotidien-oran.com