Algérie

Enfin un gouvernement ' Libye



Enfin un gouvernement '                                    Libye
Le Premier ministre libyen désigné, Moustafa Abouchagour, présentera, aujourd'hui, une nouvelle liste gouvernementale devant le Congrès national général. Une précédente liste avait été rejetée, jeudi dernier. Les membres de cette instance ont jugé que les candidats ne représentaient pas tous les secteurs de la société ni toutes les régions. Certains députés ont estimé qu'il n'a pris en considération que le critère d'amitié dans ses choix. Les preuves qu'ils ont avancées sont qu'on ne retrouve aucun universitaire dans sa liste et qu'il a reconduit des ministres de l'ancien gouvernement. Le Parlement lui a donné un délai jusqu'à aujourd'hui pour revoir sa liste. Le nouveau Premier ministre qui a accepté cette décision pour calmer les régions en colère, notamment Zaouïa, lâchera-t-il du lest comme il l'a annoncé à la télévision ' 150 à 200 personnes s'étaient déplacées, jeudi, à Tripoli pour lui reprocher de ne pas avoir choisi le candidat de leur ville au poste de ministre du Pétrole et d'avoir pris quelqu'un « pas très connu » comme « beaucoup d'autres personnalités choisies dans le nouveau gouvernement ». En pénétrant dans la salle où se déroulaient les débats, ils ont entraîné une suspension de séance. A Benghazi, des enquêteurs du FBI sont sur le site du consulat où quatre de leurs compatriotes, dont l'ambassadeur, ont été tués, le 11 septembre dernier. Selon le porte-parole du Pentagone, George Little, le département d'Etat et le FBI s'efforçaient d'élucider les faits. Pour le moment, deux versions ont été données sur cet incident. Après avoir suspecté, dans un premier temps, que le film « L'Innocence des musulmans » ait été à l'origine, le gouvernement américain a, ensuite, établi que l'attaque était liée au terrorisme. Pendant que les yeux du monde sont braqués sur cette affaire et sur la formation d'un nouveau gouvernement libyen, les habitants de Bani Walid demandent la levée de l'état de siège qui leur est imposé depuis la mort, fin septembre, du rebelle qui avait repéré Mouammar Kadhafi dans sa dernière cachette, Omar ben Chaâbane. Ce dernier ayant été enlevé et torturé en juillet dans cette ville. Amnesty International s'est dit inquiet de voir que ce qui devait être une opération (...) pour arrêter des suspects ressemble de plus en plus au siège d'une ville et à une opération militaire.


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