Algérie

Enfin la transparence sur le logement public '



Enfin la transparence sur le logement public '
Une profusion de chiffres est donnée, à chacune de ses interventions, par le directeur général de l'AADL, sur la construction de logements et des dates sont avancées sur leur livraison, et à l'entendre, les souscripteurs ont de quoi reprendre espoir après la première version lancée au début des années 2000 qui a vu un très grand nombre d'entre eux contraints de sortir dans la rue, pancartes en mains et affronter parfois le service d'ordre, pour faire entendre leurs voix et réclamer chacun «son» logement.La déception avait commencé à grandir et, plus grave, car il s'agit d'un programme public, la crédibilité des pouvoirs publics, pour ne pas dire l'Etat, risquait d'en prendre un coup. On a l'impression que tout cela relève maintenant du passé grâce, il faut le reconnaître, à une bonne communication entre les responsables de l'AADL, en premier lieu, son directeur général, et le public, plus spécialement les souscripteurs. Grâce aussi aux mesures concrètes mises en oeuvre pour répondre à l'impatience des demandeurs de logements qui ont cru en la formule de l'AADL quand elle avait été lancée. Il faut souligner qu'en matière de distribution de logements, l'opacité a tellement régné pour faciliter les pratiques de passedroit et de favoritisme, que le commun des Algériens, qui ne connaît personne de bien placé pouvant intervenir efficacement et énergiquement pour lui, a fini par ne plus rien attendre. L'utilisation de la voie directe qu'offre Internet et la transparence, que les responsables du secteur de l'habitat se sont efforcés de prouver, semblent avoir été des choix judicieux. Les postulants à revenus moyens qui ne peuvent pas se lancer dans l'aventure de la promotion immobilière privée et comptent sur l'Etat ? ils sont des centaines de milliers, et derrière eux leurs familles ? sont en mesure de suivre pas à pas l'évolution des projets de construction qui doivent leur permettre de concrétiser leur rêve d'avoir un logement. Ceux qui sont «plus bas» ont la formule du logement social. Quant aux autres, les «hauts revenus», leurs moyens les autorisent à être indépendants de l'Etat.




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