Enfants en danger moral : la direction de l'action sociale réagit

Des enfants, âgés entre 8 et 12 ans, avec des sachets contenant de la colle en main, se mettent à inhaler cette substance en groupe et ne s'en cachent pas.La direction de l'action sociale d'Oran a pris en charge, cette année, 28 enfants en danger moral. Âgés entre 10 et 17 ans, ces mineurs avaient élu domicile dans les rues d'El Bahia. Ces enfants ont été pris en charge au niveau des structures de la DAS à savoir le Service d'observation et d'éducation en milieu ouvert (SOEMO) et le centre de rééducation des mineurs. Les enfants des rues rencontrent des dangers et sont meurtris par les intempéries, les privations, le dénuement, les maladies, les accidents et l'indifférence. Au centre-ville d'Oran, non loin du petit jardin de la rue Larbi Ben Mhidi à Miramar, des enfants âgés entre 8 et 12 ans, avec des sachets contenant de la colle en main, se mettent à inhaler cette substance en groupe et ne s'en cachent pas.
Pour assurer une bonne prise en charge des mineurs en danger moral, le recours à la thérapie en milieu familial est la meilleure solution. Dans ce cadre, la DAS vient de créer un nouvel outil pour le traitement des problèmes et des conflits familiaux. Il s'agit de l'intermédiaire social. Cet intermédiaire a pour mission d'intervenir dans les cas de problèmes familiaux, comme le divorce, la délinquance et d'autres fléaux. Cet outil, qui sera créé au niveau des différentes structures relevant de la direction de l'action sociale, vient en complémentarité au travail du SAMU social (Service d'aide mobile d'urgence sociale).