Algérie

Enfants de la Casbah d'Alger photo de 2005



Enfants de la Casbah d'Alger photo de 2005


Souvenirs d'un enfant de La Casbah d'Alger
«Eclats de soleil et d'amertume» de Kader Benamara:
Le Midi LibrePublié dans Le Midi Libre le 09 - 05 - 2012
Eclats de soleil et d'amertume est le récit paru récemment aux éditions Barkat, l'auteur, Kader Benamara, natif de La Casbah d'Alger, convoque ses vieux souvenirs pour livrer un écrit chargé de nostalgie pour la ville qui l'a vu naître.
Né en 1942, Kader Benamara, qui n'est pas un écrivain de métier, raconte ses premières vingt années vécues au coeur de la médina, un territoire particulier où les habitants se distinguaient autant par leur savoir-vivre que par la cohésion sociale qu'ils cultivaient face aux vicissitudes de l'époque et contre la domination coloniale.
Le départ d'Algérie en 1965 après des études supérieures en sociologie à Alger pour poursuivre un cursus universitaire en communication et en économie aux Etats-Unis d'Amérique, n'a rien entamé des premiers amours de l'auteur, resté attaché aux valeurs citadines de sa ville natale, aujourd'hui en déperdition.
C'est alors qu'il se décide d'écrire ce livre, préfacé par l'écrivain Kaddour M'hamsadji, un autre Casbadji pur sucre, pour rappeler la nécessité de renouer avec des traditions de convivialité et de solidarité élevés par toute une population, celle de La Casbah, en art de vivre, aujourd'hui occulté par un égoïsme débridé et un individualisme sauvage. Dans l'avant-propos, Kader Benamara précise : "J'évoque dans ce livre une ville, celle de mon enfance et de ma jeunesse, celle où s'est élaborée ma sensibilité. Je l'a décris de l'intérieur, étant venu en ce monde, en son sein, bercé par ses bruits, ses odeurs et ses couleurs".
Plus qu'un écrit élogieux d'une ville ancienne, célèbre par une architecture et un mode de vie propres à elle, l'auteur exprime dans ce récit son chagrin de voir ces valeurs sûres disparaître, tout en se projetant dans l'avenir, en misant sur la jeunesse.
"Notre jeunesse est certainement en mesure de réinventer le destin de son pays, de tracer son histoire comme l'ont fait les aînés avant (...)
La jeunesse, le sel de cette terre tant de fois martyrisée, constitue une force de développement", écrit-il comme pour souligner les énormes potentialités de ce formidable gisement laissé à l'état brut.
Les propos infondés tenus par un jeune étudiant, rencontré à Alger en compagnie d'un vieil ami, sur l'histoire de la ville, explique Kader Benamara, ont provoqué en lui un "violent tressaillement", agissant comme un déclencheur de l'écriture du récit.
Il s'était ainsi promis de consacrer un ouvrage aux évènements historiques à partir de son propre vécu, sans pour autant se substituer à l'historien, juste parce que sa mémoire a gardé intact le passé, avec ses joies et ses peines. Eclats de soleil et d'amertume est un récit autobiographie de 390 pages où se mêlent les images du vieil Alger avec ses écoles, ses cafés, ses salles de cinéma, ses mosquées, et les souvenirs vivaces d'un témoin des années de guerre, la guerre de Libération, que l'auteur qualifie de période "tragique".
En parcourant les pages du livre, illustré par des photographies anciennes, le lecteur est invité à une promenade dans des lieux célèbres d'Alger: jardin Marengo, la rue de la Lyre, Bab el-Oued, le port d'Alger, la Grande-Poste, la Pointe-Pescade, les salles de cinéma et même les transports publics.
Le président de l'association culturelle - Les Amis de la Rampe Arezki-Louni - Lounis Aït Aoudia, considère ce livre, dans un postface, comme "une œuvre mémorielle parlante, d'une grande intensité chaleureuse, émotionnelle et pétrie d'humanité".
Et d'ajouter : "Il nous fait redécouvrir toutes les facettes d'El Bahdja et d'El Mahroussa dans une rétrospective de narration de grande sensibilité à travers des fragments de vie fertiles dans l'espace des âges et du temps".
Eclats de soleil et d'amertume est le récit paru récemment aux éditions Barkat, l'auteur, Kader Benamara, natif de La Casbah d'Alger, convoque ses vieux souvenirs pour livrer un écrit chargé de nostalgie pour la ville qui l'a vu naître.
Né en 1942, Kader Benamara, qui n'est pas un écrivain de métier, raconte ses premières vingt années vécues au coeur de la médina, un territoire particulier où les habitants se distinguaient autant par leur savoir-vivre que par la cohésion sociale qu'ils cultivaient face aux vicissitudes de l'époque et contre la domination coloniale.
Le départ d'Algérie en 1965 après des études supérieures en sociologie à Alger pour poursuivre un cursus universitaire en communication et en économie aux Etats-Unis d'Amérique, n'a rien entamé des premiers amours de l'auteur, resté attaché aux valeurs citadines de sa ville natale, aujourd'hui en déperdition.
C'est alors qu'il se décide d'écrire ce livre, préfacé par l'écrivain Kaddour M'hamsadji, un autre Casbadji pur sucre, pour rappeler la nécessité de renouer avec des traditions de convivialité et de solidarité élevés par toute une population, celle de La Casbah, en art de vivre, aujourd'hui occulté par un égoïsme débridé et un individualisme sauvage. Dans l'avant-propos, Kader Benamara précise : "J'évoque dans ce livre une ville, celle de mon enfance et de ma jeunesse, celle où s'est élaborée ma sensibilité. Je l'a décris de l'intérieur, étant venu en ce monde, en son sein, bercé par ses bruits, ses odeurs et ses couleurs".
Plus qu'un écrit élogieux d'une ville ancienne, célèbre par une architecture et un mode de vie propres à elle, l'auteur exprime dans ce récit son chagrin de voir ces valeurs sûres disparaître, tout en se projetant dans l'avenir, en misant sur la jeunesse.
"Notre jeunesse est certainement en mesure de réinventer le destin de son pays, de tracer son histoire comme l'ont fait les aînés avant (...)
La jeunesse, le sel de cette terre tant de fois martyrisée, constitue une force de développement", écrit-il comme pour souligner les énormes potentialités de ce formidable gisement laissé à l'état brut.
Les propos infondés tenus par un jeune étudiant, rencontré à Alger en compagnie d'un vieil ami, sur l'histoire de la ville, explique Kader Benamara, ont provoqué en lui un "violent tressaillement", agissant comme un déclencheur de l'écriture du récit.
Il s'était ainsi promis de consacrer un ouvrage aux évènements historiques à partir de son propre vécu, sans pour autant se substituer à l'historien, juste parce que sa mémoire a gardé intact le passé, avec ses joies et ses peines. Eclats de soleil et d'amertume est un récit autobiographie de 390 pages où se mêlent les images du vieil Alger avec ses écoles, ses cafés, ses salles de cinéma, ses mosquées, et les souvenirs vivaces d'un témoin des années de guerre, la guerre de Libération, que l'auteur qualifie de période "tragique".
En parcourant les pages du livre, illustré par des photographies anciennes, le lecteur est invité à une promenade dans des lieux célèbres d'Alger: jardin Marengo, la rue de la Lyre, Bab el-Oued, le port d'Alger, la Grande-Poste, la Pointe-Pescade, les salles de cinéma et même les transports publics.
Le président de l'association culturelle - Les Amis de la Rampe Arezki-Louni - Lounis Aït Aoudia, considère ce livre, dans un postface, comme "une œuvre mémorielle parlante, d'une grande intensité chaleureuse, émotionnelle et pétrie d'humanité".
Et d'ajouter : "Il nous fait redécouvrir toutes les facettes d'El Bahdja et d'El Mahroussa dans une rétrospective de narration de grande sensibilité à travers des fragments de vie fertiles dans l'espace des âges et du temps".



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