Des projets à engager
L?université de Béjaïa a organisé dimanche, et ce pendant trois jours, une conférence internationale sur les énergies renouvelables. La rencontre, marquée par une exposition des équipements et des services annexes, a suscité un engouement certain auprès des étudiants, des enseignants, mais également des industriels et autres opérateurs ?uvrant au développement des énergies renouvelables. Quelque 170 communications ont été au programme de cette manifestation scientifique, ce qui témoigne de l?intérêt qu?accorde la communauté universitaire à cette thématique, qui traite aussi bien des énergies renouvelables classiques (photovoltaïque, éolienne?) que des nouvelles technologies (cellules organiques, hydrogène?). De nombreux chercheurs et spécialistes en énergies renouvelables, algériens et étrangers ont pris part à cette rencontre. La manifestation constituera, a indiqué le président de la conférence, le Dr Arkoub, « le lieu privilégié de débats, d?échanges et de recommandations pour asseoir les énergies renouvelables dans notre pays dans le cadre de la maîtrise des énergies et du développement durable ». Concernant les projets engagés en Algérie, le Dr Arkoub a affirmé : « A part des projets d?électrification rurale au Sud initiés par Sonelgaz depuis plus d?une dizaine d?années au profit d?une vingtaine de villages, rien n?a vu un début de concrétisation. » Cependant, des programmes à lancer existent, à l?instar du projet hybride de collecteurs solaires et gaz de 150 mégawatts (avec 30 mégawatts avec le solaire). Le président de la conférence a insisté, en outre, sur la ligne à courant continu d?Adrar jusqu?à Aix-la-Chapelle (en Allemagne) sur une distance de 3000 kilomètres, et qui fera de l?Algérie un pays exportateur d?électricité. Il y a par ailleurs un projet d?une ferme éolienne à Tindouf. Et pour l?anecdote, en 1954, une éolienne a été installée à Adrar pour le pompage de l?eau. Et en dépit de l?importance de cette énergie renouvelable, il a regretté qu?en Algérie il n?y ait pas de grands projets à part l?électrification individuelle en raison de l?absence de réseau. A Béjaïa, « il y a eu de petits projets à Gouraya et à Souk El-Tenine mais qui seraient endommagés », a confié le Dr Arkoub. Mais avec la création d?un laboratoire à l?université de Béjaïa, qu?il appelle de tous ses v?ux, ces initiatives locales seraient suivies et encouragées.
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Posté Le : 28/11/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Moussa Ouyougoute
Source : www.elwatan.com