Energie : le Pakistan veut du GNL algérien

Le Pakistan veut acheter du GNL algérien. C'est ce qui ressort d'une déclaration faite par Mustapha Benbada, ministre du Commerce, en marge de la réunion de la commission mixte algéro-pakistanaise et rapportée par l'APS.
Selon cette information, des discussions ont eu lieu entre des cadres du ministère de l'Energie et des membres de la délégation pakistanaise dirigée par le ministre du Pétrole, Hussain Asim. Une délégation d'experts pakistanais doit séjourner bientôt à Alger pour soumettre une étude de faisabilité pour un terminal de GNL qui sera réalisé à Karachi. Les Pakistanais, qui disent avoir besoin de l'expertise algérienne dans le domaine, considèrent le projet comme important et misent sur un investissement de 1,5 milliard de dollars.
Pour l'Algérie qui veut diversifier ses marchés, l'Asie représente une opportunité vu les prix intéressants du GNL sur le marché asiatique et la forte demande attendue pour les prochaines années aussi bien de la part du Japon que des autres pays, comme la Chine, l'Inde et la Corée du Sud. Cela devrait lui éviter d'être soumise aux pressions des acheteurs européens qui cherchent à faire baisser les prix à la faveur de la baisse des prix sur le marché spot américain notamment. Il y a un mois, le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, déclarait à la radio : «Le marché asiatique est quelque chose que nous sommes en train de regarder de très près.» Sonatrach a déjà placé des cargaisons en spot sur ce même marché.