Algérie

Énergie-Formation : Contrat de 12 millions de dollars pour l?IAP



L?IAP (Institut algérien du pétrole) et la compagnie pétrolière Petroleos de Venezuela (PDVSA) ont signé jeudi 25 octobre 2007 à Caracas, un contrat pour la formation par l?IAP de 420 techniciens de cette compagnie, selon un communiqué de Sonatrach. Le contrat signé, d?une valeur de plus de 820 millions de dinars (plus de 12 millions de dollars US), prévoit la formation de 420 techniciens de la compagnie PDVSA dont 20 seront pris en charge par l?IAP au titre de la contribution au programme social du Venezuela. Cette formation s?effectuera au niveau des écoles IAP Skikda et IAP Oran sur une période de 4 années, selon Sonatrach. La cérémonie, qui a eu lieu au siège de la présidence de la République vénézuélienne à Caracas, s?est déroulée dans le cadre de la clôture des travaux de la deuxième commission mixte de coopération algéro-vénézuélienne et a été rehaussée par la présence de Hugo Chavez, président de la République du Venezuela, de Chakib Khelil, ministre de l?Energie et des Mines, et coprésident de la commission mixte de coopération, et de Raphaël Ramirez, ministre de l?Energie et du Pétrole vénézuélien, président directeur général de PDVSA et coprésident de la commission mixte de coopération. C?est la première fois que l?IAP signe un contrat de formation de cette envergure avec une compagnie étrangère. L?IAP a déjà formé depuis sa création en 1965 près de 500 étrangers. Mais ces formations étaient toutes financées par le gouvernement algérien dans le cadre des accords de coopération. L?Institut algérien du pétrole, qui a été rattaché à Sonatrach en 1999, est devenu une société par actions (SPA) depuis le mois de janvier 2006 avec une nouvelle dénomination : Algerian Petroleum Institute. La nouveauté dans cette transformation est l?implication de la compagnie pétrolière norvégienne Statoil. Les actionnaires de la nouvelle société sont Sonatrach à hauteur de 82%, Statoil à hauteur de 10%, Naftal, filiale commercialisation, à hauteur de 4%, et Naftec, filiale de raffinage, à hauteur de 4% aussi. Le capital de la société avait été fixé à 1,5 milliard de dinars.


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