Les prix du pétrole continuaient à perdre du terrain mardi en cours d'échanges européens, sur fond de résurgence des inquiétudes concernant l'excès mondial d'offre alors que les stocks de produits pétroliers sont très élevés.Vers 10H05 GMT (12H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 46,81 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 15 cents par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTIWTI le West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en août perdait 10 cents à 45,14 dollars. Les cours du Brent et du WTI restaient orientés à la baisse ce mardi, en ligne avec la tendance observée depuis le début du mois de juillet même si les prix se sont légèrement repris depuis leurs plus bas en deux mois du 11 juillet. Quant au panier des 12 bruts de l'OPEP, il était à 43,36 dollars hier lundi, selon le site de l'Organisation. "Les facteurs baissiers l'ont emporté sur les agents haussiers au cours des dernières 24 heures avec ces craintes concernant une surabondance mondiale d'offre refaisant surface sur fond de préoccupations pour la demande", relevaient Michael van Dulken et Augustin Eden, analystes chez Accendo Markets. Ces inquiétudes autour des excédents mondiaux d'or noir expliquaient également, selon Tamas Varga, analyste chez PVM, que certaines informations de nature à soutenir le marché soient passées totalement inaperçues.DéclinAinsi les cours ont décliné "malgré le fait que l'Energy Information Administration (EIA, une antenne du département américain de l'Energie, DoE) prévoit une baisse de 99.000 barils par jour de la production de pétrole de schiste américaine en août", ce qui constituerait un 10e mois consécutif de déclin, notait M. Varga. De même, les prix du brut n'ont guère tenu compte de prévisions faisant état d'une baisse de 2,2 millions de barils des stocks américains de pétrole brut la semaine dernière. Les investisseurs auront toutefois de quoi affiner ces prédictions avec les estimations de l'American Petroleum Institute (API) attendues ce mardi après la clôture des échanges, avant les chiffres officiels du département américain de l'Energie (DoE) mercredi. Ainsi, estimait Tamas Varga, si les prévisions de baisse des stocks venaient à être confirmées, on pourrait bien assister à un rebond des cours pétroliers, à condition que les niveaux actuels (un peu en dessous de 47 dollars pour le Brent et légèrement au-dessus de 45 dollars pour le WTI) perdurent. "Le retrait des investisseurs financiers et une offre excédentaire de produits pétroliers mettent (également) les prix sous pression", jugeaient pour leur part les analystes de Commerzbank. Ils faisaient notamment remarquer que les stocks de gazole en Europe occidentale avaient augmenté au cours de ces trois dernières semaines, se rapprochant ainsi de leur niveau record de la fin de l'année 2015. En outre, ajoutaient-ils, les Etats-Unis ont déjà commencé à stocker de l'essence en prévision des déplacements de l'été 2017. "On constate une certaine nervosité ces derniers jours sur l'évolution du prix du baril de pétrole qui laisse penser que les prix pourraient rebaisser", concluait ainsi John Plassard, analyste chez Mirabaud Securities.(Prixdubaril.com)Twitter
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Posté Le : 19/07/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Prixdubaril com
Source : www.maghrebemergent.info