Encore une autre commission dépêchée d’Alger

La famille de l’Education prise à partie Le flou qui entoure l’arrivée de différentes commissions à Oran, dépêchées à partir de la capitale, commence à créer un climat de tension au sein de la famille de l’Education. Enseignants et personnel administratif admettent que certaines anomalies ont été certes constatées et ce, à travers toutes les wilayas du territoire, mais la rumeur a tendance à amplifier ce flou, que beaucoup qualifient d’actions précipitées, faisant du coup, ombrage aux réelles difficultés, qui le plus souvent se situent ailleurs et à plus haut niveau que celui de la direction de l’éducation d’Oran. La commission dépêchée d’Alger, composée de trois inspecteurs, est venue suite à certaines allégations faisant état d’un disfonctionnement concernant certaines admissions en classe supérieure. Arrivés à Oran, les 3 inspecteurs, ont été convaincus du non fondement de certaines déclarations, principalement celles relatives au passage de certains élèves en classe de secondaire sans l’obtention de l’examen du brevet d’enseignement moyen BEM. Pour ne pas repartir les mains vides, les inspecteurs contrôleurs décident alors de procéder à une inspection à travers un certain nombre d’établissements, parmi lesquels, les lycées Maraval, Ben Badis, Pasteur ainsi qu’un autre lycée au niveau de la localité d’Ain El Turck. Boussaha Abdelhak, membre de la Fédération Nationale des Travailleurs de l’Education et chargé de la communication, précisera tout de même que les établissements inspectés, accusent un retard dans la transmission des listes d’élèves inscrits ainsi que d’autres documents officiels, concernant le mouvement d’entrées et de sorties des élèves à la direction de l’éducation d’Oran. Toujours selon Mr Boussaha, la dite commission s’est déplacée à Oran, suite aux déclarations d’un chef d’établissement. Une fois auditionné, ce chef d’établissement affirmera que les anomalies dont il parle concernaient un passé récent mais qui n’ont plus cours actuellement. Toujours est-il que de nombreux enseignants rencontrés, se disent révoltés par ce qui se passe, et qu’ils auraient préféré se consacrer à leur travail dont les nouvelles réformes introduites suffisent à elle seules à remplir un emploi du temps qui nécessite une concentration et que ces problèmes ne servent qu’à les perturber.