Algérie

Encore un préavis de grève



Au plan social, rien ne va plus à Annaba. A peine une grève s?achève qu?une autre s?annonce. En effet, au lendemain de l?arrêt de celle de l?intersyndicale, c?est le collectif des chirurgiens de l?hôpital Ibn Rochd qui menace d?entamer, à partir du 19 février 2008, une grève d?une semaine renouvelable. La décision est motivée, selon un communiqué adressé à notre rédaction, par le blocage des salaires suite à la grève entamée le 18 octobre 2007. Un débrayage dont l?objet portait sur des problèmes liés à l?ambiance délétère caractérisant le fonctionnement des activités de ces chirurgiens, estimées préjudiciables à leurs conditions de travail. Finalement, la grève a été suspendue, et le dialogue auquel avaient appelé les assistants, semble avoir dépassé un début de crise dont les conséquences auraient été dramatiques pour les malades hospitalisés. L?activité, dans ce service, était redevenue normale, avec même un net regain de dynamisme des assistants et du corps paramédical, matérialisé par la programmation d?une dizaine d?actes chirurgicaux. Depuis, l?on s?affaire dans tout le service à préparer les malades en instance d?intervention. Cependant, quelques semaines après, la situation semble revenir à son point de départ avec un autre préavis de grève d?une semaine renouvelable. A ce propos, le collectif des chirurgiens, composé de 6 médecins hospitalo-universitaires, et activant à l?hôpital Ibn Rochd, menace, en tenant les propos suivants : « N?ayant reçu aucune réponse à notre courrier daté du 05/02/2008 dans lequel nous demandons des explications sur nos salaires bloqués, nous portons à votre connaissance, qu?à partir du 19/02/2008, nous entamons un mouvement de grève d?une semaine renouvelable, qui touchera toutes les activités hospitalières sauf les gardes, avec un service minimum, jusqu?au rétablissement de nos salaires des mois de décembre 2007, janvier et février 2008 ».


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)