Algérie

Encore un accident de la route à cause de feux tricolores en panne



Le carrefour de l’USTO plus dangereux que jamais Jeudi dernier, un énième accident de la circulation, dangereux de surcroît, s’est produit au niveau du carrefour de l’USTO, à hauteur de la cité universitaire de filles. Cet axe routier est, soulignons-le encore une fois, devenu l’un des plus dangereux de la ville à cause des feux tricolores qui sont en panne et ce, depuis les émeutes du Mouloudia. «C’est vraiment inacceptable», gronde un automobiliste, témoin de cet accident où fort heureusement les occupants des véhicules accidentés en sont sortis indemnes, et qui se désole que rien n’est fait pour rétablir les feux tricolores de ce passage, devenu de plus en plus risqué, et ce, malgré les nombreux SOS lancés par tous les usagers de la route». Faut-il qu’il y’ait une catastrophe pour que les responsables agissent?», ajoute dans un ton peu conciliant notre interlocuteur qui pointe du doigt les responsables locaux pour leurs promesses non tenues. Il faut dire que «la passivité, voire l’inertie des gestionnaires de la commune de Bir El Djir» est décriée au grand jour par les citoyens qui soutiennent qu’il n’existe aucune «régulation automobile» à ce niveau. «Nous sommes au énième accident et cela ne semble pas faire bouger les responsables locaux», clame un autre chauffeur de bus qui témoigne avoir évité de justesse un carambolage au niveau de ce carrefour, devenu un véritable point noir». Cela fait une saison qu’on ne cesse d’interpeller ces responsables et malheureusement, nous n’avons trouvé aucune oreille attentive pour rendre opérationnelle ces feux tricolores qui ne demandent en fait qu’une simple réparation». Nos interlocuteurs soutiennent que le non fonctionnement de ces feux tricolores est à l’origine des violations du code de la route et autres dépassements des conducteurs qui sont devenus légion dans ce carrefour et bien d’autres ajoutant ainsi une terreur de plus sur le tableau déjà sombre de la circulation automobile dans la capitale de l’Ouest. Une circulation rendue difficile à cause des feux tricolores qui ne sont toujours pas fonctionnels, et ce, depuis l’été dernier, dans plusieurs carrefours à dense circulation. Ceci à l’exemple de ceux qui se trouvent à l’intersection du boulevard Zabana, et celui du Dr. Benzerdjeb. Idem au niveau du boulevard Emir Abdelkader, à hauteur du point de vente de Districh, où l’on observe, en matière de signalisation routière une aberration, si l’on considère que le feu rouge est fixé sur un passage. Dans cet esprit, ce sont bien des feux tricolores qui nécessitent une prise en charge des services de la division de la voirie et de la circulation et des travaux publics. Safi Z.


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