Des travaux qui s'éternisent«D'après le planning qui nous a été remis, il faut attendre encore 18 mois à partir d'aujourd'hui pour que les travaux s'achèvent», a déclaré le directeur général des autoroutes.Alors que les travaux de l'autoroute Est-Ouest devaient être achevés en 2009, ceux-ci ont été retardés une fois de plus de 18 mois. C'est ce qu'à déclaré hier sur les ondes de la Radio algérienne, la chaîne III, le directeur général des autoroutes au ministère des Travaux publics, Mohamed Mahieddine.La raison de ce retard, selon ce responsable, est dûe à «la livraison de l'aération des tunnels qui est prévue approximativement dans 18 mois». Il a également évoqué le «problème de creusement du tunnel qui ne peut pas aller au-delà du rendement journalier». «D'après le planning qui nous a été remis, il faut attendre encore 18 mois à partir d'aujourd'hui pour que les travaux s'achèvent.» Sur le réseau rapide qui est de l'ordre de 4 500 km, 1086 km ont été livrés à la circulation, a précisé M.Mahieddine, pour ce qui reste, explique-t-il, «concernent la partie Est avec 121 km dont 86 km dans la wilaya d'El Taref». Dans le même contexte, M.Mahieddine a souligné que «le consortium chinois en charge de ce tronçon est en train d'exécuter les travaux». Quant au risque de surcoût qui va être engendré par ce retard, l'interlocuteur a rassuré en disant qu' «en principe, il n'y aura pas de surcoût pour ce retard».Un travail de bâclage a été constaté dans certains endroits concernant cette autouroute Est-Ouest, notamment le tronçon dans la région de Bouira. Face à cette situation, le Dg des routes a justifié l'état de ces tronçons dans cette région en disant que «sur 927 km du programme neuf qui a été réalisé par les chinois et japonais, 286 km concernent l'ancien programme qui a été réalisé depuis 1990. Ce sont ces tronçons-là qui ont connus certains signes de fatigue». Même constat à Lakhdaria qui «est connue pour ses glissements de terrain et où les travaux ont été réalisés dans des conditions difficiles durant les années 1990 et 2000», a lancé la même source. Il a également évoqué le problème de surcharge des poids lourds qui ont accentué les déformations et le vieillissement de la chaussée. Des signes de fatigue qui sont apparus au bout de 10 ans, une période qui n'est pas vraiment longue pour que ce genre de dégradations arrive, surtout que c'est un projet qui a couté plus de 11 milliards de dollars. Pour régler cette situation, M.Mahieddine a indiqué qu'«une opération de mise à niveau est en cours de réalisation et nous sommes en train de prendre toute cette section pour la remettre à niveau avec l'ensemble du tracé de l'autouroute Est-Ouest».Un autre point qui a été soulevé par ce responsable, concerne les prestations de services qui sont jusqu'à aujourd'hui inexistantes. Le même responsable a indiqué qu' «une étude a été engagée par notre secteur pour l'installation des équipements d'accompagnement de l'autouroute Est-Ouest». Selon, lui «42 aires de services sont prévues sur cette autoroute». Des services, a-t-il précisé, qui ne seront pas limités à des stations d'essence, mais qui comportent également la réalisation de motels et magasins. Une révélation étonnante car ceux-ci devaient être réalisés en même temps que l'autouroute. Pour justifier encore une fois ce point qui a suscité énormément de critiques, M.Mahieddine a indiqué que «nous étions obligés d'ouvrir à la circulation sous la pression du trafic». Voila une déclaration qui porte une certaine confidence concernant le bâclage de ce projet. M.Mahieddine reste néanmoins optimiste que «tous les projets complémentaires de cette autouroute seront achevés d'ici 2016».Le Dg des autoroutes n'a pas oublié d'évoquer le sujet des conditions de mise à péage. Il a fait savoir que «ce projet est envisagé à l'horizon 2016 avec l'achèvement de l'ensemble des équipements d'exploitation prévu pour l'année prochaine». Concernant la tarification de ces services, il a expliqué que celle-ci «ne dépend pas uniquement de son secteur». Mais il a ajouté que cette question a été «soumise au gouvernement». Ceci dit, il a tenu à rassurer que le prix de péage, «sera un prix très étudié et à la portée de tous les usagers». Pour conclure, l'interlocuteur a indiqué qu'en plus des pénétrantes de l'autoroute Est-Oust, notamment celles de Béjaïa, Jijel et Tizi Ouzou, «d'autres seront lancées pour compléter l'armature autoroutière algérienne». Sachant que l'axe majeur des travaux publics à l'horizon 2025 c'est la réalisation d'un réseau rapide qui devra relier plus de 44 chefs-lieux de wilaya.
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Posté Le : 19/12/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djouher FERRAG
Source : www.lexpressiondz.com