A la veille d'une nouvelle réunion à Genève entre les représentants des puissances occidentales du groupe dit 5+1 et l'Iran, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a estimé samedi qu'il «y avait encore du chemin à parcourir» avant un accord sur le dossier nucléaire iranien controversé. «Il y a encore des lacunes importantes, il y a encore du chemin à parcourir», a estimé le chef de la diplomatie américaine lors d'une conférence de presse dans la capitale britannique, où il a rencontré samedi son homologue Philip Hammond.«Le président Obama n'a aucune intention d'étendre ces négociations après la période qui a été fixée», a prévenu John Kerry. «Notre cible reste ce que le Président a dit, vers la fin mars, et je suis absolument sûr que le président Obama est tout à fait prêt à arrêter ces pourparlers», s'il sent que Téhéran n'est pas prêt à un accord. Peu auparavant, il avait assuré que le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) était uni sur le dossier controversé. «Il n'y a absolument aucune divergence sur le fait qu'il est nécessaire que l'Iran prouve que son programme nucléaire sera pacifique à l'avenir», selon lui. Téhéran et les pays du groupe 5+1 tentent de conclure d'ici le 31 mars, un accord global autorisant certaines activités nucléaires civiles iraniennes avec la garantie qu'elle resteront exclusivement pacifiques, contre la levée des sanctions internationales contre Téhéran. Les négociateurs américains et iraniens sont déjà au travail à Genève depuis vendredi et les directeurs politiques du groupe 5+1 et d'Iran se retrouveront dimanche «pour continuer leurs efforts diplomatiques afin de trouver une solution à long terme et globale à la question nucléaire de l'Iran», a indiqué l'Union européenne dans un communiqué. Parallèlement, M. Kerry va s'entretenir dimanche et lundi à Genève avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif, après une série de rencontres ces dernières semaines. Interrogé sur l'envoi à Genève du secrétaire d'Etat américain à l'Energie Ernest Moniz, qui s'est joint pour la première fois aux négociations, John Kerry a expliqué samedi à Londres, qu'il était là-bas pour des raisons techniques. «Ces discussions sont très techniques. Parce que nous poussons pour tenter de parvenir à un accord sur certaines questions très difficiles, il a été jugé nécessaire et approprié d'avoir notre personnel technique», a-t-il expliqué.
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Posté Le : 23/02/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R I Agence
Source : www.lnr-dz.com