Où en est
l'application dans la wilaya de Constantine des mesures édictées, en juin
dernier, par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, visant
la simplification et la réduction du nombre de documents administratifs pour
l'obtention et le renouvellement de la carte d'identité et du passeport
biométriques ?
C'est là le thème
qui a été traité jeudi dernier lors de l'émission «Inchighalet»
de la radio régionale. Thème d'actualité, s'il en est, en considération du fait
que l'entrée en application de l'utilisation du passeport biométrique est
prévue pour vers fin novembre prochain. Précision faite par le secrétaire
général adjoint de la daïra de Constantine, Hassen
Braya, qui était le seul responsable à être présent sur le plateau de
l'émission, les autres invités, retenus par d'autres obligations, ont dû faire
défection. Questionné sur le «nouveau» apporté par l'instruction de la tutelle
et concernant les facilitations et simplifications de l'obtention concernant la
carte d'identité et le passeport, le SG de la daïra fera savoir que «le dossier,
qui comprenait, au départ de l'opération en 2010, 13 documents, a été réduit à
partir donc du mois de juin dernier à seulement cinq». Et de citer, dans ce
cadre, l'extrait de naissance 12S, le certificat de résidence, de travail, les
photos et la carte de groupage sanguin. Le SG indique, par ailleurs, que la
carte d'identité est délivrée au bout de trois jours après le dépôt du dossier
y afférent, alors que pour le passeport, la loi indique un mois «que nous, nous
essayons d'atteindre mais que nous dépassons toujours», dira-t-il. Et pour
signifier la pression que subissent les bureaux concernés par le traitement des
dossiers, il dira que du 1er avril 2010 et jusqu'au 26 juin 2011, date de
l'instruction portant réduction et simplification des procédures de son
obtention, pas moins de 15.575 dossiers de citoyens majeurs et 9.85 de mineurs
ont été traités. Les auditeurs qui intervenaient par téléphone ont été nombreux
à faire état de préoccupations plus terre à terre ayant rapport surtout avec
l'accueil qui, d'après eux, est à déplorer et demeure loin de ce qui est
souhaité. Ensuite viennent les évocations des erreurs commises qui demandent du
temps et de l'argent pour être corrigées. Les fautes ont trait au prénom, à la
date de naissance et même au sexe et ce, concernant aussi bien les pièces de
l'état civil comme les certificats de nationalité, etc. Ce responsable indique
que des instructions seront données mais précise également que certaines
erreurs ne proviennent pas de son service mais plutôt de l'état civil ou de la
justice.
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Posté Le : 22/10/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com