Algérie

Encombrements sur nos routes



Encombrements sur nos routes
Il est peut-être temps d'envisager de nouvelles solutions pour mettre fin aux encombrements qui nous pourrissent la vie et qui ne font que s'aggraver. D'autres l'ont fait et il n' y aurait aucun mal à les imiter. Parcs relais, transport en câble..., autant de formules qui devraient retenir notre attention.A la fin de la décennie dernière pourtant, les responsables du secteur des transports ne rataient aucune occasion pour promettre aux Algérois la fin d'un calvaire qui n'a que trop duré. «Une fois le métro et le tramway opérationnels, la circulation sera fluidifiée», déclaraient-ils à chaque fois. Mais en dépit de la mise en service de ces deux moyens de transport et de la réalisation de nombreuses trémies, les choses n'ont pas évolué dans le bon sens. Pis encore, beaucoup estiment que la situation s'est aggravée.«Il n'y avait pas autant de bouchons en 2009 ou en 2010», souligne-t-on. S'il est vrai que le secteur s'est renforcé par de nouveaux modes de transport et de nouvelles lignes, il n'en demeure pas moins que le nombre de déplacements a sensiblement augmenté en même temps, en raison de l'accroissement du nombre d'habitants et d'automobilistes.Une donne qui, semble-t-il, n'a pas été prise en compte dans l'élaboration du plan de circulation actuellement en vigueur. D'où l'aggravation des difficultés de circulation. Avec du recul, d'aucuns pensent même que certaines solutions qui ont été mises en ?uvre n'étaient pas du tout faites pour solutionner le problème. C'est le cas, notamment, des trémies qui ont été réalisées au niveau des principaux points noirs recensées, il y a quelques années.Autant ces ouvrages ont désengorgé un certain nombre d'axes routiers, autant ils ont créé de nouveaux points noirs un peu partout. Face à la persistance des encombrements malgré tous les investissements consentis, les pouvoirs publics ont décidé de prendre le taureau par les cornes en optant pour une nouvelle stratégie. C'est du moins ce qu'a laissé entendre le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, en annonçant récemment la tenue prochaine d'un Conseil de gouvernement qui sera entièrement consacré à la question de la circulation automobile à Alger.Sans le dire ouvertement, le ministre a reconnu que les solutions adoptées jusque-là n'ont pas eu l'effet escompté. Il est clair qu'il faudra innover pour espérer voir les axes routiers de la capitale de nouveau «praticables». Et pour cela, il n'y a pas mieux que de s'appuyer sur l'expérience des grandes villes du monde en la matière. Ne dit-on pas que c'est en voyant qu'on apprend?'




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