Algérie

EN VUE DE JUGULER LA HAUSSE DE LA CRIMINALITÉ À ORAN



15.000 policiers seront recrutés
Estimée à un policier pour 723 habitants, la couverture policière est en deçà des normes à Oran. 15.000 policiers étofferont, dans les six prochains mois, les rangs de la Sûreté nationale, a déclaré, hier, Ali Tounsi, directeur général de la Sûreté nationale. Étant donné que les effectifs de la police connaissent un déficit, le directeur général de la Sûreté nationale est plus que convaincu que la situation va s’améliorer à la faveur de la sortie, chaque année, de 15.000 policiers. «La situation de déficit ne va pas durer», a-t-il expliqué et d’ajouter: «Les résultats seront fructueux, les effectifs doubleront dans six mois et les 15.000 policiers à former annuellement sont largement suffisants», a-t-il argumenté. La formation est, semble-t-il, le socle sur lequel repose la politique de modernisation entérinée par la Dgsn. Le ton est donc donné à la qualité de la formation. Plus que convaincue de cette évidente réalité, la Dgsn met en oeuvre une batterie de mesures. De prime abord, Ali Tounsi met en exergue les objectifs inscrits dans le programme quinquennal et le rôle réel et pratique joué par les cadres de la Sûreté. Dans ce contexte, Ali Tounsi relance l’affirmation selon laquelle le policier doit être productif. «Il faut que les cadres de la police démontrent sur le terrain leurs capacités réelles», a-t-il annoncé. Ce principe repose essentiellement, selon Ali Tounsi, sur la mise en valeur des cadres de la Sûreté nationale et leur rendement. Des sanctions ne sont pas à écarter, a mis en garde, Ali Tounsi et ce, conformément aux quatre objectifs tracés par la Dgsn. Le directeur général de la Sûreté nationale est plus que décidé; seule cette voie pourrait définir avec exactitude les perspectives envisageables dans l’avenir. «Les sanctions négatives ou positives permettront le repérage des meilleurs cadres de la police pour pouvoir investir dans l’avenir de l’Algérie et le service de sécurité» a-t-il expliqué. A Oran, la lutte contre la criminalité est plus que quotidienne. Le quartier de Haï Sabah, dans la commune de Bir El Djir, est le modèle concret d’une cité, décidément, investie par la criminalité. Aussi, la couverture policière est en deçà des attentes. Les bilans donnés hier renseignent d’une telle vérité. Ainsi, au premier semestre de l’année en cours, on a enregistré 67 cas d’agressions, 87 autres ont trait aux atteintes des biens d’autrui et 59 affaires liées aux moeurs. En outre, l’on a enregistré 66 affaires relatives à la consommation et détention de drogue. La couverture policière est très faible à ce niveau. Elle est estimée à un policier pour 723 habitants sur une population estimée à plus de 28.000 habitants. Toujours dans le cadre de la lutte contre la criminalité, la wilaya d’Oran a annoncé que 50 caméras de télésurveillance sont en voie d’être mises en place alors que 54 autres ont déjà été installées. Trois nouvelles Sûretés ont été inaugurées, hier, par Ali Tounsi. Ce qui porte le total de commissariats au nombre de 24 unités réparties un peu partout sur le territoire de la commune d’Oran.


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