Des commissions sont à pied d'Å“uvre pour le recensement des habitations illicites situées dans la localité de Aïn El Beïda, selon des sources communales. Cette opération entamée, depuis près d'une semaine, porte sur l'élaboration d'une liste détaillée et précise sur toutes ces habitations de fortune sises dans cette zone relevant de la commune d'Es-Sénia. Les autorités locales envisagent, une fois toutes les procédures de recensement et d'enquête ficelées, de reloger les familles répondant aux critères exigés pour l'obtention d'un logement dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire et en finir avec ce dernier bidonville relevant de l'APC d'Es-Sénia. Classée en deuxième position après la daïra d'Oran, en nombre élevé de constructions illicites, la daïra d'Es-Sénia a bénéficié, ces deux dernières années, de deux grandes opérations de relogement au profit des familles des bidonvilles de la cité CUMO et de Sebika où un total de 1.514 familles ont été relogées à Béthioua et Oued Tlélat. Il s'agit de mesures concrètes prises par les autorités locales pour lutter efficacement contre l'habitat précaire notamment avec le démantèlement de plusieurs bidonvilles dont le plus ancien connu sous le nom de CUMO. Cette volonté affichée par les pouvoirs publics à éradiquer le phénomène redonne désormais de l'espoir aux élus locaux car selon nos sources, aucun responsable dans le passé n'a pu prendre cette décision d'en finir avec ces bidonvilles. Tout en remerciant l'aide et l'initiative du wali d'Oran, nos sources précisent que 175 familles occupant un bidonville sis à Es-Sénia centre ont été relogées, ces derniers jours. Une opération qui vient s'ajouter à celles initiées précédemment notamment celle du relogement de 120 familles du bidonville «Placetta» connu sous le nom de Kara. Ainsi et avec le démantèlement de ces bidonvilles, une véritable tâche noire, les autorités locales ont pu récupérer d'importantes assiettes foncières. Construits entre 2003 et 2004, les bidonvilles de CUMO et Sebika ont constitué, pendant des années, une véritable plaie pour la ville sachant que la cité CUMO était initialement un site universitaire qui a été transformé en un bidonville alors que celui de Sebika a été érigé le long de la voie ferroviaire engendrant d'énormes problèmes pour la société nationale des transports ferroviaires et aussi pour les pouvoirs publics. Les élus estiment à quelque 100 millions de centimes de préjudice occasionné par jour à la SNTF en raison des protestations et des blocages de passages de train. Cette situation a contraint les responsables locaux à prendre toutes les mesures qui s'imposent. Un premier recensement des familles qui y résident dans les deux bidonvilles avait été entamé en 2007 pour se clôturer fin 2018. Dans ce registre, on saura que sur les 1.475 familles recensées au niveau de la cité CUMO et 764 au niveau du bidonville Sebika, seulement 903 et 611 familles ont été retenues à, l'issue d'un contrôle au fichier national et jugées éligibles au logement social. Ainsi et en attendant que le recensement des habitations illicites de Aïn El Beïda soit ficelé afin de reloger les occupants et démanteler ce bidonville, il y a lieu de noter que la commune a réussi son pari en récupérant d'importantes assiettes foncières pour la concrétisation de projets d'envergure.
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Posté Le : 22/09/2024
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : K. Assia
Source : www.lequotidien-oran.com