Algérie

En vue d'impulser les relations économiques



En vue d'impulser les relations économiques
Le Forum des chefs d'entreprise (FCE) a installé son représentant à New York, Lamine Djilani, dont la mission est de dynamiser les relations de partenariat entre les entreprises algériennes et américaines. M. Djillani qui capitalise une longue expérience dans la finance internationale et les banques va œuvrer à "consolider le partenariat avec le Conseil d'affaires algéro-américain et assurer une présence effective du FCE aux Etats-Unis ", a déclaré le président du FCE, Ali Haddad au cours de la cérémonie de l'installation tenue lundi. M. Haddad a précisé que le représentant du FCE est appelé à " travailler sans relâche pour concrétiser les propositions du Forum pour l'amélioration continue du climat des affaires en Algérie ". Il a rappelé que la désignation de M. Djillani intervient dans le cadre des efforts du FCE pour renforcer sa présence et sa repré- sentation sur le plan international. L'organisation patronale avait déjà installé des représentants à Paris, Dubai et Madrid. Le président du FCE a souligné l'action du Forum en matière de relations internationales et qui " vise à organiser un cadre adapté et évolutif permettant de promouvoir les entreprises algériennes et à dynamiser le développement leurs capacités d'exportation ". " L'Algérie deviendra un hub d'exportation vers l'Afrique ", a promis M. Haddad à ce propos. Au cours de la deuxième confé- rence Doing Business qui se tient aux Etats-Unis du 30 novembre au 4 décembre le patron du FCE à réitéré l'ambition de l'Algérie d'accéder à l'émergence. Tout en relevant la nécessité d'impulser les relations économiques à travers des partenariats gagnant-gagnant permettant le transfert du savoir-faire américain, M. Haddad a relevé que les chiffres sur les échanges commerciaux, inscrits dans une tendance baissière ces dernières années, ne reflétaient pas l'excellence des relations politiques. Le volume des échanges s'est réduit de moitié, baissant de 15,9 milliards de dollars en 2010 à 7,6 milliards de dollars en 2014, selon les chiffres fournis par le patron du FCE. En 2014, les Etats-Unis étaient le sixième client de l'Algérie après avoir occupé la première place pendant des années. Le nombre de leurs entreprises inscrites au registre du commerce a également baissé à 59 entreprises en 2014 contre 69 en 2013. " Nous sommes ici présents pour renouveler notre pacte de confiance et établir ensemble une solide feuille de route d'engagements et d'investissements d'avenir ", a-t-il indiqué à l'adresse des chefs d'entreprises américains présents à cette conférence. "Je réitère notre vive volonté de concrétiser ensemble des relations économiques d'exception et travailler activement à la construction d'un avenir meilleur", a plaidé M. Haddad. La conférence Doing business est destinée essentiellement à contribuer à promouvoir les relations de partenariat algéro-amé- ricain et aussi à faire connaitre au monde économique américain les réformes de fond menées par l'Algérie en matière de l'amélioration du climat des affaires et de l'investissement. Après Washington, la mission économique algérienne qui compte des représentants de près de 70 entreprises va se rendre à Detroit, la capitale américaine de l'industrie automobile, et devrait poursuivre son périple américain vers Michigan, San Francisco et la Californie. Rencontre algéro-Françaises Une étape "inédite" pour renforcer le partenariat bilatéral Une étape "inédite" pour le renforcement du partenariat bilaté- ral, c'est la qualification de la première édition des rencontres algéro-Françaises de la santé, dont l'ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, a donné mercredi à Alger, soulignant les opportunités de coopération que peut offrir ce secteur. Intervenant lors des travaux de cette rencontre, M. Emié a plaidé pour la création d'une "alliance" algéro-française de la santé, en relevant les opportunités de coop ération qui se développent en Algérie, notamment dans le domaine de la santé. Notant la présence de "très haut niveau" de 11 agences spécialis ées et de 23 entreprises françaises à la rencontre, le diplomate a estimé que cela témoigne de "la vigueur et la vitalité" des relations bilatérales en matière de santé et plus globalement, du partenariat d'exception voulu par les chefs d'Etat des deux pays. Notant les "importantes mutations" que connaissent les deux partenaires dans le domaine de la santé, l'ambassadeur a indiqué qu'il y va, par conséquent, de "l'intérêt" de chacun d'eux de coopérer afin de renforcer mutuellement ce secteur, plaidant dans ce sens pour un partenariat "gagnant-gagnant". Par ailleurs, M. Emié a fait savoir, que depuis trois ans, plus de 70 entreprises françaises ont été impliquées dans la coopération qu'il qualifie d'"intense" et que la France et l'Algérie partagent des "valeurs communes" dans le domaine de la santé, s'agissant notamment de la gratuit é de l'accès aux soins. Enfin, l'ambassadeur a appelé les laboratoires pharmaceutiques français à produire davantage en Algérie, de sorte à répondre aux besoins du marché local, tout en exportant les produits qui répondent à la demande régionale.




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