Algérie

EN VUE D'IMPLIQUER LES CITOYENS



EN VUE D'IMPLIQUER LES CITOYENS
L'instance de suivi et de concertation de l'opposition a décidé d'intensifier ses contacts avec le peuple en prévoyant toute une panoplie de manifestations à même d'impliquer un peu plus le citoyen acquis à ses thèses.M. Kebci - Alger (Le Soir) - L'entité issue de la conférence de Mazafran d'il y a une année, et qui regroupe nombre de partis et de personnalités acquis à l'idée d'une transition démocratique, a, à l'issue de son conclave d'avant-hier, retenu le principe de nombre d'actions, dont des meetings, des rassemblements et des marches, en plus des conférences thématiques que l'instance a eu déjà à organiser. Des activités qui devront probablement intervenir à l'occasion de dates historiques à forte symbolique politique comme le 5 Juillet, le 20 Août, le 5 Octobre et le 1er Novembre. Une option mise sur la table par le président du RCD qui a, pour rappel, insisté sur l'impératif de «travailler davantage au sein de l'opposition à provoquer le changement pour sauver ce qui peut l'être avant qu'il ne soit trop tard». Car, selon lui, tout ce que l'opposition a entrepris jusque-là reste «insuffisant» du fait, a-t-il jugé, qu'elle n'a pas «intensifié ses efforts de mobilisation des citoyens pour inverser le rapport de forces». Il a appelé, dans ce sens, à une marche pour le 5 octobre prochain à Alger. Abondant dans le même sens, le président du MSP a soutenu «qu'on est appelé à une nouvelle étape via laquelle le pouvoir voudra passer ses plans par tous les moyens». Abderezzak Mokri, qui n'exclut pas la sortie du peuple dans la rue qui est, selon lui, «du domaine du probable, défend l'idée de «s'y préparer» en conséquence. Les membres de l'Isco se sont, par ailleurs, entendus sur la «gravité de la situation du pays» au vu, estiment-ils, des politiques et des pratiques du pouvoir qui ne prend pas en compte les avertissements de l'opposition et des spécialistes». Ils dénoncent ce que le promoteur du parti de l'Avantgarde des libertés, Ali Benflis, qualifie de «nouvelle stratégie offensive» qui participe, selon lui, d'une «redistribution des cartes», de «confortement de la cohésion et de la «préparation des prochaines échéances prévues dans l'agenda» mis en place en vue de l'héritage du pouvoir «loin de la volonté populaire et des intérêts suprêmes du pays». Aussi, l'opposition ne tient-elle pas à avertir, dans ce sillage, le pouvoir de toute velléité de «mener en solo le projet de révision constitutionnelle, loin de tout consensus et de toute volonté populaire souveraine ». Pour ce pan important de l'opposition, le pouvoir qui a «échoué» dans le développement, s'est montré «incapable» de lutter contre la corruption et la protection de la souveraineté nationale et conduit le pays vers «l'inconnu». Ceci, regrette-t-on, malgré «les indicateurs économiques et sociaux dont a averti l'opposition il y a une année». Un pouvoir que cette opposition accuse, par ailleurs, de «liquider »les dossiers de corruption dans une «vaine tentative de couvrir ces scandales dont les auteurs sont connus» et ce, via des «procès alibi». Comme attendu, l'instance de suivi et de concertation de l'opposition a approuvé le principe de son élargissement. Une «nécessité », estime-t-on, surtout qu'il s'agit d'accueillir tous les acteurs politiques, associatifs, syndicaux, académiques et sociaux, convaincus de l'option de transition démocratique et des libertés. Tout ce beau monde devra officialiser son entrée dans ce large front de l'opposition lors d'une prochaine conférence nationale prévue à cet effet.




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