EN VENTE DEPUIS LUNDI DERNIER

Après Africa et Tikthavine, Malik Kazeoui revient avec un autre opus intitulé Tamurt-iw (mon pays), en vente sur le marché depuis lundi dernier. Cet album renferme 12 chansons, notamment, Tamurt-iw, Ur-yid-sawal-ara, Temzi-w, Hder, Tala, Thiriy, Lhif, Tameghra, Nekk, Tasusmi, Tiktabin et un autre titre instrumental. Fidèle à son style moderne et toujours accompagné de sa guitare, Malik sort des sentiers battus pour nous offrir des sonorités nouvelles. De ce nouvel album, Malik chante Tamurt-iw ; c'est la vision d'un jeune artiste qui clame plus de considération envers la jeunesse. "Pourquoi partir en harraga, pourquoi faire le choix d'être englouti par la mer et pourquoi...", sont autant de questions que Malik pose. "C'est mon troisième album sur le marché, intitulé Tamurtiw, qui est aussi le titre d'une chanson dans laquelle ont chanté plusieurs artistes dont Karim Branis, Rabah Ouferhat, Malik Bachi et bien d'autres", nous dira Malik. Dans ce disque, Malik revisite l'une de ses chansons, contenue dans un précédent album, qui est Tikthavine. La chanson a été reprise et améliorée avec de nouveaux arrangements. "Je suis à la recherche de nouvelles sonorités. Pour les thèmes, je me suis un peu aventuré cette fois en moi-même. Je suis allé dans mes profondeurs pour revisiter mon enfance et mon adolescence. C'est pour dire que malgré nos difficultés, les moments difficiles qu'on vit, on arrive toujours à s'extraire de l'ennui. L'espoir finit toujours par triompher. Je chante aussi l'amour qui a marqué et marque notre jeunesse", indique-t-il. Comme dans Africa où Malik avait "chanté la misère des enfants d'Afrique qui meurent de faim et de guerre, clamant la paix dans ce continent meurtri", dans Tamurt-iw, il rend hommage à tous ces jeunes qui périssent en mer, en harraga. Sur le plan musical, l'artiste offre à son public des sonorités modernes variées sur lesquelles viennent se greffer des multitudes de voix d'artistes qui accompagnent Malik Kazeoui. Originaire de Béjaïa, Malik vit depuis plusieurs années à Tizi Ouzou où il réside et suit ses études à l'université Mouloud-Mammeri. "Je vis entre ces deux villes, celle des Genêts, Tizi Ouzou et la ville des lumières, Béjaïa. Deux lieux qui m'inspirent", nous confiera ce jeune et talentueux artiste.K. T.NomAdresse email