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En trois ans: 6.500 milliards de dinars pour des projets structurants



La finalisation des grands projets structurants dans deux ans, à l'horizon 2027, permettra à l'économie nationale d'entamer une relance effective sur des bases concrètes et solides.

Il s'agit d'une vision qui a été livrée par le Président Tebboune dans son discours, prononcé devant les cadres de l'Institution militaire, à l'occasion de la Journée de la Mémoire (8 mai), affirmant que 2027 est une «date charnière pour l'avenir de l'économie nationale», qui vient d'être confirmée dans ses détails par le directeur général du Trésor et de la Gestion comptable et des Opérations financières de l'Etat, au ministère des Finances, Hadj Mohamed Sebaa. Ce dernier a soutenu, hier, lors de son intervention à l'émission «L'invité de la rédaction» de la chaîne 3 de la Radio algérienne, que les grands projets structurants, visant à diversifier l'économie nationale, à inscrire le pays dans la pleine émergence, à stimuler la croissance et à réduire le volume des importations, doivent être finalisés à l'horizon 2027. Relevant que «les efforts d'investissement de l'Etat font partie intégrante de l'action du Gouvernement et leur finalité est de stimuler la croissance économique, de promouvoir l'emploi, les exportations et d'améliorer le bien-être des citoyens». M. Sebaa a souligné, dans ce sillage, que «durant ces dernières années, les investissements de l'Etat ont été constants», avec des budgets successifs d'investissements consentis par l'Etat, entre 2021 et fin 2023, qui étaient de l'ordre de 6.500 milliards de dinars (48 milliards de dollars), dont 1.900 milliards de dinars en 2021, 1 900 milliards de dinars en 2022 et 2.700 milliards de dinars en 2023, alors que le budget de l'année 2024 prévoit un montant de 2.800 milliards de dinars. «Tous ces investissements visent l'attractivité du territoire et le développement durable. Ils sont générateurs d'un niveau de création d'emplois important», a-t-il affirmé, citant l'exemple du Complexe du phosphate intégré d'un montant de 700 milliards de dinars, la mine de fer de Gara Djebilet d'un montant de 1.014 milliards de dinars et la réalisation de 7 stations de dessalement d'eau de mer pour un montant global de 206 milliards de dinars. Notant qu'il existe également 7 autres grands projets structurants répartis à l'échelle nationale, à savoir : le projet des Energies renouvelables pour un montant de 126 milliards de dinars, le projet de modernisation des réseaux ferroviaires d'un montant de 2.786 milliards de dinars et l'extension du Métro d'Alger pour un montant de 1.157 milliards de dinars. «Pour les projets structurants, la Loi de finances de 2024 permet d'entrevoir des taux d'intérêts très favorables sur les coûts de crédits et qui peuvent aller jusqu'à 01%.

Pour les autres projets d'investissements, le Trésor public bonifie les taux d'intérêts», a expliqué M. Sebaa, précisant que «la bonification des taux d'intérêts qui financent les investissements est de l'ordre de 3%, lorsque le projet est situé dans le Grand Sud ou dans les Hauts Plateaux et de 2 % lorsque le projet est situé au nord du pays». Tout en précisant que dans le cadre de la réforme de la finance, M. Sebaa considère également que «le recours à la Bourse d'Alger constitue une option supplémentaire pour financer des projets structurants». D'autres projets stratégiques sont engagés également dans le secteur de l'Agriculture saharienne, visant la réduction des importations à travers le renforcement de la production céréalière et de la poudre de lait, qui commenceront, justement, à donner leurs fruits à l'horizon 2027.








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