En tête

-Rafic Hariri
Du nouveau dans l'affaire concernant l'assassinat du dirigeant libanais en 2005. Un groupe d'experts du Tribunal spécial pour le Liban, qui enquête sur cette affaire, a remis hier au procureur Saïd Mirza un acte d'accusation scellé et des mandats d'arrêt. Selon les médias locaux, quatre suspects sont désignés dans cette affaire qui divise le Liban et fait craindre de nouvelles violences. Un «moment historique», selon Saâd Hariri, ex-Premier ministre et fils de Rafic.

-Zine El Abidine Ben Ali
Le second procès par contumace de l'ex-président tunisien pour détention d'armes et de drogue a été reporté hier au 4 juillet à  cause d'une grève des magistrats qui réclament des changements radicaux au sein du ministère de la Justice, a déclaré le juge chargé du dossier au Palais de justice où s'étaient déjà rassemblés journalistes, avocats et badauds désirant assister à  ce procès devant la chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis.

-Recep Tayyip Erdogan   
Le Premier ministre turc a dénoncé le boycott du Parlement par l'opposition pour protester contre le maintien en détention de deux candidats élus lors des législatives du 12 juin, et a refusé d'intervenir pour dénouer cette crise inédite en Turquie. M. Erdogan, qui s'adressait aux députés de son Parti de la justice et du développement, a affirmé que «le Parlement continuera de travailler» malgré le boycott du principal parti d'opposition et le refus des députés de prêter serment mardi.