Algérie

En souvenir de deux moudjahidine tombés au champ d'honneur



En souvenir de deux moudjahidine tombés au champ d'honneur
Le 18 février 2013, la célébration de la journée nationale du chahid qui coïncide avec le cinquantenaire de l'indépendance, C'est aussi l'anniversaire de la mort de nos deux regrettés moudjahidine Si El-Hadj M'Hamed et Si Allal de leurs Noms du temps de la guerre de la libération du pays. C'est une journée inoubliable pour tout habitant de la ville de Chlef qui a vu naitre deux grands combattants connus pour leur patriotisme et leur engagement sincère pour la libération du pays sont tombés au champ d'honneur les armes à la main lors d'un terrible accrochage qui a eu lieu à Chlef-ville où ils avaient tenu tête aux forces armées durant toute la nuit et une journée. Ils restent et resteront vivant pour toujours dans les c'urs et les mémoires de tous les habitants de Chlef et se comptent incontestablement parmi les martyrs qui ont marqué l'histoire de la révolution algérienne.
Il est de notre devoir aujourd'hui de les évoquer en toute occasion, car il s'agit de l'histoire d'une nation et mémoire de générations. En effet, nos jeunes veulent connaitre les martyrs qui se sont sacrifiés pour l'indépendance de l'Algérie et pour l'évènement rendre hommage à tous ceux qui se sont sacrifiés pour la libération du pays comme Si El-Hadj M'Hamed (photo de guerre ci-jointe) et son adjoint Si Allal activement recherchés par les forces coloniales dans la plaine du Chéliff.

El-Hadj M'Hamed, de son vrai nom d'état civil KHELIF Benouali, né en 1926 à Chlef au sein d'une famille modeste et révolutionnaire notamment ses frères ainées si Boualem et si Abdelkader étaient déjà dans le mouvement nationaliste qui ont survécu sont décédés quelques années plus tard après l'indépendance.
Ilest marié et laissant derrière lui trois enfants, a rejoint très jeune les rangs de l'ALN notamment en 1956 à l'âge de 30 ans après avoir effectué son cycle primaire et coranique, il s'engage corps et âme dans la lutte armée contre le colonialisme sur le front du combat dans la wilaya 4, dirigée alors par le colonel si Youcef Khatib. En 1959, grâce à ses aptitudes et ses qualités de stratège, il est désigné comme commissaire politique dans la région de Chlef, se consacrant à véhiculer les idéaux de la révolution et organisant un réseau puissant de fidayîn, de liaison et de logistique. En outre il s'attelle au soutien et prise en charge des familles de moudjahidine et de chouhada, voire les démunis parmi la population et ce jusqu'à sa mort survenue en plein centre ville où l'armée française, agissant sur renseignements a tout de suite encerclé la villa où il s'était refugié (appartenant à la famille Ould Larbi connu sous le nom REKAB). Il s'était replié en compagnie de son adjoint Si-Allal dans un bain maure appartenant toujours à la dite famille, aujourd'hui détruit par le séisme de 1980 où ils réussissent à bruler tous les documents en leur possession avant de résister héroïquement aux soldats qui les encerclaient. Ce jour là, nos deux martyrs succombent en héros vers 17h environ et créèrent ainsi l'évènement politique et militaire en plein c'ur de la ville et furent reconnus comme de grands héros de l'armée de libération nationale. De l'avis des habitants de chlef, ces héros ont profondément marqué l'histoire de la ville de chlef. Ils étaient sans conteste un modèle de vertu et de courage notamment, ils ont refusé d'accepter les propositions faites du préfet et des forces armées coloniales de se rendre ont préféré de se sacrifier pour la libération du pays.

Aujourd'hui, deux rues du centre ville portent leurs noms. Ils reposent au carré des martyrs du cimetière des Chouhada, route d'Oran Chlef-ouest.

C'est ainsi-que la ville de Chlef et tout le peuple algérien ont perdu parmi un million et demi, deux valeureux moudjahidine ayant consenti le sacrifice suprême pour une Algérie libre, indépendante, prospère et aussi démocratique.
Gloire à nos Chouhada.


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