Algérie

En soirée et pendant les week-ends Cherche pharmacie désespérément



En soirée et pendant les week-ends
                                    Cherche pharmacie désespérément
Facteurs - L'inconscience de certains pharmaciens et le laisser-aller des services de contrôle constituent les principales raisons de cette situation préjudiciable.
Trouver une pharmacie ouverte après 18 heures relève quasiment de l'impossible. Le citoyen ayant besoin d'un médicament en urgence est appelé à faire le tour de plusieurs quartiers dans l'espoir de tomber sur une pharmacie ouverte.
En cette période hivernale, où des pathologies comme la grippe et la fièvre font des apparitions très fréquentes et atteignent un nombre important de citoyens, il est plus que nécessaire de se doter de traitement à même de calmer la douleur. Et la plupart des gens achètent des produits pharmaceutiques sans prescription médicale et à tout moment de la journée.
L'indisponibilité de pharmacies le soir, durant les week-ends ou les jours fériés, n'est pas l'apanage des petites localités du pays, mais les grandes villes sont également touchées par ce phénomène qui pénalise beaucoup les citoyens. «Il y a quelques jours, j'ai attrapé une fièvre et lorsque je suis rentré du travail il m'était impossible de dormir sans prendre de médicament. J'avais des maux de tête terribles et une température trop élevée. J'étais alors contraint d'aller acheter un traitement. Croyez-moi quand je vous dis que j'ai marché de la rue Didouche-Mourad jusqu'à pratiquement Bab El Oued pour trouver une officine ouverte. Pourtant, il ne faisait pas nuit. Il était seulement 18 h30», témoigne Hamid, la trentaine. Et d'ajouter : «Dans la pharmacie où j'ai acheté le médicament, la plupart des clients venaient de différentes localités d'Alger. C'est dire que les autres pharmaciens ne font pas correctement leur travail». L'aspect commercial a prévalu dans cette activité où les pharmaciens ferment boutique dès qu'ils réalisent un certain seuil de ventes.
«La plupart des pharmaciens ne voient en leur activité que les bénéfices engendrés par la vente de médicaments, oubliant qu'ils sont, avant tout, des prestataires de service public», tonne un homme d'un certain âge, venu chercher un traitement, dit-il, pour sa femme qui souffre de graves douleurs liées au cycle menstruel.
Le constat est le même dans la plupart des quartiers d'Alger. Dans des cités qui comptent des milliers d'habitants, les officines, dont le nombre est déjà insuffisant selon les citoyens, ne sont pas de service le soir. «On ne choisit pas quand même à quel moment on peut avoir besoin d'un médicament ! Ces comportements doivent être punis et la loi doit être appliquée à l'encontre de ces pharmaciens qui ne respectent pas la déontologie.
Ils doivent travailler conformément aux dispositions contenues dans leurs cahiers des charges», soutiennent les citoyens. Si les services de contrôle accomplissaient convenablement leur tâche, les pharmaciens auraient, sans nul doute, respecté les normes de leur profession, estiment nos interlocuteurs.


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