Plus d'une soixantaine d'intendants, de plusieurs établissements de la wilaya, se sont rassemblés, hier, devant la direction de l'Education, pour protester contre la traduction de l'économe du CEM ‘Boughaba Roukia' devant le conseil de discipline, suite aux conclusions d'un rapport établi par une commission d'enquête ministérielle. Conclusions d'enquête qui sont critiquées et rejetées par les protestataires, qui les considèrent injustes et pas équitables du tout. Car et toujours selon les contestataires, la commission a relevé dans son rapport plusieurs points contre la directrice et d'autres contre l'économe dudit CEM, M. Khadraoui, qui est, en même temps, le responsable syndical des personnels des services d'Economat de la wilaya de Constantine. Les protestataires dénoncent que dans le litige, opposant ce dernier et la directrice de l'établissement, en question, la commission d'enquête s'est basée sur des données d'un rapport tronqué de la direction de l'Education. Et pour preuve, argumenteront-t-ils, bien que les points relevés, contre la directrice, par la commission soient plus nombreux et plus graves, selon eux, que ceux reprochés à l'économe mis en cause ; celui-ci doit passer en conseil de discipline alors que la directrice s'en est sortie avec juste un blâme. «C'est injuste, nous sommes-là pour exprimer notre solidarité avec notre collègue et nous ferons tout pour empêcher la tenue de ce conseil de la honte», lanceront-ils.Questionné sur ce sujet le directeur de l'Education, Mohamed Bouhali, a réfuté ces accusations, parlant plutôt de la justesse des conclusions de la commission, composée de membres de trois wilayas pour une meilleure impartialité. Et de considérer que le rassemblement organisé en soutien avec le mis en cause, vise à faire pression, ni plus ni moins, sur le conseil. Et de poursuivre, en chargeant l'intendant fautif, que celui-ci a dépassé toutes les bornes, en paralysant la gestion relevant de ses services et ce, malgré les avertissements, dira-t-il. « Ainsi et outre le fait de geler le règlement de la prime de scolarité de 3.000 dinars, le CEM n'a toujours pas de chauffage, car le mis en cause n'a pas réglé les factures s'y rapportant, ni celle de l'électricité, ni celle, aussi, de la Seaco qui vient de nous adresser des mises en demeure avant coupure de l'alimentation en eau potable », dira-t-il encore.
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Posté Le : 14/12/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A E A
Source : www.lequotidien-oran.com