En remplacement de Mme Remaoun nommée ministre

Le CRASC (Centre de recherche en Anthropologie sociale et culturelle) vient d'avoir un nouveau directeur en remplacement de Mme Remaoun-Noria Benghabrit, nommée ministre de l'Education nationale, dans le cadre du dernier remaniement ministériel, suite à la réélection de Bouteflika, pour un quatrième mandat.En effet, le Pr. Hadj Smaha Djillali vient de succéder à celle qui a dirigé cette institution, depuis sa création, il y a presque vingt ans. Le nouveau premier responsable de ce centre de recherche occupait le poste de doyen de la Faculté des Sciences sociales, à l'Université ‘Ibn Badis' de Mostaganem. Il est de formation agronome, puisqu'il a obtenu son diplôme à l'ITA (Institut de Technologie et d'Agronomie). Concernant sa reconversion aux Sciences sociales, on affirme qu'il «a bénéficié de diverses formations en Sciences sociales» selon les dires d'un universitaire. Il siégeait au Conseil scientifique du Crasc. D'ailleurs, dans la présentation de ce Conseil scientifique, de 2009 à 2013, consultable sur le site du CRASC, on peut lire «Hadj-Smaha Djillali, didactique des Sciences, maître de conférences, Université de Mostaganem, Algérie». Selon nos informations, l'installation du nouveau directeur aura lieu, ce dimanche, probablement en présence de Mme la ministre à qui ses collègues lui ont offert une collation, à la fin de la semaine dernière. Dans le milieu des chercheurs du CRASC, on a avancé un autre nom, pressenti pour remplacer celle promue au rang de ministre. Mais on assure que, finalement, le choix s'est porté sur le Pr Smaha suite à la proposition de sa devancière. Il est à remarquer que l'ancien recteur de l'Université ‘Ibn Badis' de Mostaganem, Seddiki M'Hamed Mohamed Salah Eddine, occupe le poste de secrétaire général du ministère de l'Enseignement Supérieur que dirige Mohamed Mebarki. Donc, forcément, il connaît celui à qui revient, désormais, la gestion de ce Centre national de recherche en Anthropologie sociale et culturelle. Les deux hommes ont dû collaborer et cohabiter, ensemble à l'Université de Mostaganem.