Algérie

En reconnaissance à ses travaux et à sa longue expérience



En reconnaissance à ses travaux et à sa longue expérience
Récemment mis à la retraite à la suite de la circulaire Sellal fixant la limite d'âge à 60 ans, Saïd Boukhelifa, ancien conseiller au ministère du Tourisme et de l'Artisanat, vient de connaître, coup sur coup, plusieurs consécrations internationales. Jeudi, une cérémonie-cocktail s'est tenue en son honneur à l'hôtel Mercure à Alger en reconnaissance à ses travaux et à sa longue expérience dans le secteur du tourisme (38 ans). Ce geste est venu notamment de Patrick Viceriat, président de l'Association francophone des experts et scientifiques du tourisme (Afest), qui s'est déplacé à Alger pour contribuer à la réussite d'une collation offerte en l'honneur de l'expert algérien qui était entouré, à cette occasion, de membres de sa famille et de nombreux professionnels du secteur du tourisme, à l'image d'Abderrahmane Belgat, Atmane Sahnoun, Djamel Tamzali, Bob Tayri et de tant d'autres. Etait également présent Kamel Bouchama, l'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, un ami de la famille qui, pour sa part, a tenu à offrir à Saïd Boukhelifa son dernier opus, un beau livre intitulé Emergence d'une nation.Ainsi, après que l'administration algérienne eut manqué de tact pour remercier, comme il se doit, ses cadres les plus méritants partis en retraite "forcée", voilà que des organisations internationales leur apportent aujourd'hui leur soutien. Outre l'Afest, il y a également l'Association mondiale pour la formation hôtelière et touristique (Amfhort) qui, lors son forum mondial, tenu en novembre dernier à Tunis, a accepté, en son sein, Saïd Boukhelifa. S'agissant du parcours professionnel de cet expert algérien, il faut noter qu'après avoir longtemps exercé en tant que cadre supérieur à l'Onat et au Touring Club d'Algérie, il a rejoint, en 2007, le ministère du Tourisme et de l'Artisanat pour y exercer en qualité de conseiller. Mais avant cela, Saïd Boukhelifa s'était mis à écrire, en 2005 et 2006, de nombreuses contributions dans la presse nationale où il démontait patiemment les différents travers du secteur et ce, après avoir longtemps lissé, pour des raisons professionnelles, les aspérités du tourisme algérien, notamment en sa qualité de cadre commercial dans le "réceptif".Sa démonstration de praticien et son témoignage d'homme de terrain ne sont pas passés inaperçus. Et pour cause ! Avec des titres pamphlétaires sinon "iconoclastes", Boukhelifa a réussi non seulement à jeter une lumière crue sur le tourisme algérien, mais aussi à attirer l'attention des autorités qui lui ont, dès lors reconnu le droit de s'indigner et de s'exprimer librement.Quelquentemps après, Saïd Boukhelifa a été nommé conseiller au ministère du Tourisme et de l'Artisanat. "On a voulu me faire taire...", soupçonne-t-il, aujourd'hui, a posteriori. Enfin débarrassé de l'obligation de réserve, Saïd Boukhelifa s'attelle à la publication de deux ouvrages.L'un à paraître en juin, un "pavé" de 400 pages intitulé Mémoires touristiques algériennes, témoignages, portraits, statistiques (1962-2014), et l'autre, toujours en cours de rédaction, a trait aux notes qu'il avait adressées successivement aux trois ministres du Tourisme qu'il conseillait lors de son passage au cabinet ministériel. Dans ce dernier opus, Saïd Boukhelifa promet de rendre publique "l'indigence de l'ingénierie du tourisme algérien".M C LNomAdresse email




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)