Algérie

En raison de son faible potentiel " Sonatrach perd des investissements dans 150 champs pétroliers "


Le ministre de l'Energie, Mohamed Arkab, a déclaré que " le temps presse pour que l'Algérie sorte de la crise, et que des changements soient nécessaires pour attirer les investissements étrangers dans le secteur de l'énergie ", a-t-il indiqué, hier, lors de son intervention à l'Assemblée populaire nationale (APN). Dans ce sillage, le ministre a ajouté que " l'amendement de la loi organique n° 18 inciterait les partenaires étrangers à investir dans le secteur des hydrocarbures avec flexibilité ", Il a, par ailleurs, appelé les députés à se tenir au courant de ce qui se passe dans le monde, en particulier dans ce secteur, avant de voter sur la loi sur les hydrocarbures. Assurant que " l'Algérie n'est pas la seule à avoir ajouté de la flexibilité dans le domaine fiscal des hydrocarbures, alors que 80% des pays exportateurs de pétrole l'ont fait afin d'attirer le plus grand nombre d'investisseurs, en raison du coût élevé des investissements dans le secteur pétrolier. " Arkab souligne dans ce sens que " l'inclusion des dispositions de la loi de finances dans le projet de loi sur les hydrocarbures donne l'impression d'une amélioration du climat des affaires et de la stabilité de la législation nationale pour les investisseurs étrangers. " Tout en révélant " le climat des affaires dans le secteur des hydrocarbures ne pourrait être amélioré sans un amendement de la loi organique n° 18 sur les lois de finances, sachant que les revenus de l'Algérie en hydrocarbures s'élève à 33 milliards de dollars et les dépenses à 58 milliards de dollars ", selon le ministre, ces données et chiffres nous incitent à agir rapidement pour faire face à cette crise atroce. " Le ministère des Finances s'occuperait du contrôle financier et déterminerait les redevances applicables ainsi que la date de paiement des taxes et impôts. " Du coup, Arkab explique que " l'amendement de cette loi augmente les revenus du pays ", précisant que " l'Algérie compte 150 champs pétroliers, mais deux champs seulement qui sont exploités.Sonatrach est incapable de les explorer à cause de son faible potentiel. Si le domaine est accessible aux investissements étrangers, nous aurions enregistré d'importants bénéfices après des années, et si nous maintenions les mêmes lois, Sonatrach ne resterait actif que dans deux puis pétroliers ", a-t-il affirmé. En sus, le même responsable a insisté sur " la nécessité d'adapter le système fiscal aux exigences et autres évolutions du secteur de l'énergie ", poursuit-il " ceci est devenue une nécessité absolue. "
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