Algérie

En raison de multiples problèmes et carences



En raison de multiples problèmes et carences
Récurrence ? La wilaya d'Alger vit au rythme de problèmes multidimensionnels depuis plusieurs années.Des défaillances face auxquelles tous les efforts consentis par les pouvoirs publics se sont, jusque-là, avérés vains. Chaque mesure annoncée se heurte à des obstacles empêchant sa concrétisation. Alger est, semble-t-il, une wilaya difficile à gérer et tous les walis qui se sont succédé n'ont, à ce jour, pu résoudre définitivement les multiples disfonctionnements relevés en termes de relogement, propreté et hygiène publique, réhabilitation du parc immobilier menaçant ruine, etc. L'arrivée du tout nouveau wali, Abdelkader Zoukh, ex-wali de Sétif, est marquée par un grand dynamisme en discours, promesses et visites d'inspection de différents chantiers. Sur un ton ferme, M. Zoukh veut rassurer les Algérois. Ainsi, il a assuré, lors de ses récentes sorties médiatiques, que le visage de la capitale connaîtra un changement positif dans un avenir proche. Et comme de coutume, la question épineuse du ramassage des déchets ménagers et du nettoiement des espaces publics s'est taillé la part du lion dans les engagements du nouveau wali, qui promet de renforcer les moyens humains et matériels afin de mettre un terme à la saleté qui n'épargne aucun quartier. Son prédécesseur, Mohamed Kebir Addou, «appelé à d'autres fonctions» à l'occasion du dernier mouvement dans le corps des walis, avait, rappelons-le, entamé sa mission, en 2004, sur le même registre. Pendant plus de neuf ans, période durant laquelle il est resté à la tête de la wilaya d'Alger, ce dernier n'a pas pu concrétiser l'ensemble des projets lancés. Il est vrai que des milliers de logements ont été réalisés et attribués, plusieurs bidonvilles ont été rasés, des opérations de réhabilitation de vieilles bâtisses ont été entamées, mais ces efforts n'ont pas eu l'effet escompté, puisque la capitale vit toujours les mêmes problèmes. Une situation qui lui a valu d'occuper les premières places au monde parmi...les villes où il ne fait pas bon vivre. Ses différentes communes souffrent, en effet, de crises multiples qui continuent de susciter la colère des habitants pour revendiquer des routes praticables, l'éclairage public, la rénovation des réseaux d'assainissement des eaux usées, l'approvisionnement en gaz de ville, etc. Le centre de la capitale n'est pas épargné par diverses carences en matière de collecte des déchets, d'entretien des bâtisses menaçant ruine, de squat et d'abandon des espaces publics, pour ne citer que ces aspects. «Hormis son statut de capitale du pays, Alger n'est guère différente des autres wilayas du pays. Au contraire, certaines wilayas de l'intérieur sont dans un meilleur état. Pourtant, des milliards et des milliards ont été débloqués pour réaliser divers projets de développement», se désolent des citoyens de Bab El Oued, de Belcourt, d'El Biar et d'Hussein Dey. «Ce n'est pas la venue d'un nouveau wali qui va changer les choses, mais il faut plutôt changer de stratégie de gestion de la capitale», insistent nos interlocuteurs. Un pessimisme qui s'explique par l'incapacité des autorités locales à répondre positivement aux différentes aspirations des habitants et, surtout, à rattraper les grands retards enregistrés par plusieurs projets de développement local.




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