En quelques heures de fortes précipitations: Des routes et des habitations inondées et 20 blessés dans des accidents

Une soixantaine d'interventions ont été effectuées, durant les dernières 24 heures, par les services de la protection civile dont une quinzaine de 16 à 18h ; de la journée du mardi, suite aux fortes précipitations qu'a connues la ville d'Oran.La majorité des interventions ont été effectuées dans les communes de Hassi Bounif, Bir El Djir, Es-Sénia et Oran. Plus de 250 agents et 65 véhicules ont été mobilisés, dans ce cadre. En plus des axes routiers, plusieurs groupements d'habitations ont été submergés par les eaux. Ce constat a été fait dans les axes relevant des zones-est de la ville (Haï Es Sabah, cité Djamel, USTO ainsi que sur les artères de la zone- ouest (Cité Petit, Maraval, Les Amandiers, Ain El Beida etc. Une grade partie des routes s'est transformée en lac, notamment à El-Hamri, près du jardin public, au rond-point de la ‘Glacière', sur le 3ème priphérique, etc. Les infiltrations d'eau ont été, aussi, signalées dans plusieurs quartiers notamment au ‘vieux bâti'. A Hai Essabah, El Barki, El Kerma, Sidi Chami, plusieurs habitations situées au rez-de-chaussée ont été inondées. En plus de quelques accidents ayant fait une vingtaine de blessés, les pompiers ont, aussi, enregistré plusieurs cas de voiture immobilisées par le flux des eaux. En l'espace de quelques heurs les rues d'Oran sont devenues, très vite, impraticables à la circulation automobile, provoquant la colère des citoyens qui n'ont pas manqué d'exprimer leur courroux, à l'endroit des responsables, surtout que dans plusieurs quartiers et rues les réseaux d'évacuation des eaux pluviales était défaillants. Malgré les maintes instructions du 1er responsable de la wilaya, quant au traitement des avaloirs et malgré les déclarations des responsables des secteurs concernés, quant aux dispositions prises pour éviter de telles situations, bon nombre de routes et de ronds-points sont inondés à la moindre forte précipitation.
Les assurances données par les communes de la wilaya, à travers leurs bilans relatifs aux opérations de curage des avaloires, en prévision de la saison des pluies, ont paru soudainement, et dès les premières gouttes de pluie « décalées », par rapport à une réalité de terrain.