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En prevision des elections locales : Les partis politiques en quête de femmes candidates



En prevision des elections locales : Les partis politiques en quête de femmes candidates
A trois mois des élections locales fixées au 29 novembre prochain pour le renouvellement des assemblées communales et wilayales, un véritable débat est à l'ordre du jour au sein de tous les partis politiques notamment «Les nouveaux partis ».
Bien que les dates butoir de dépôt de candidatures ne soient pas encore arrêtées, elles le seront juste après la convocation du corps électoral par le Président de la République, prévue pour la fin du mois. Les structures locales des partis implantés dans la circonscription d'Oran Est notamment les communes de Bethioua, à titre d'exemple, mettent en branle leur stratégie de «recrutement de candidates ». Le quota que doivent réserver les partis aux candidatures féminines anime les discussions. Pour rappel, cette nouvelle loi électorale parue dans le journal officiel de janvier dernier prévoit une part de trente pour cent aux femmes sur les listes électorales des communes dépassant les vingt mille habitants. Ainsi, on voit passer, à la faveur de cette loi, le nombre de sièges de l'APC de Bethioua de neuf à quinze et celle de Aïn El-Bia de treize à dix-neuf sièges. Du coup, les partis qui vont rentrer en lice sont confrontés à ce problème majeur. « C'est alors la chasse à la femme », au lieu de « la chasse à l'homme ». Si certains partis, comme le RND, le FLN, le RCD, le FFS et le PT ne voient pas d'inconvénients à ce sujet à Bethioua, en revanche, à Aïn El-Bia, ce n'est pas le cas. A ce propos, nous avons contacté un membre du FLN. « Tout d'abord, c'est une question de personnes. Les femmes ne vont pas se porter candidates sur n'importe quelle liste. Il faut aussi savoir comment obtenir leur adhésion. Au sein du RND, nous n'avons pas ce problème. Les cinq femmes qui seront portées sur notre liste sont déjà prêtes. On leur a donné des garanties qu'elles vont avoir leurs places comme les hommes selon leurs compétences et leur notoriété dans la localité. Mais pour les autres partis, c'est un peu difficile », nous a confié notre interlocuteur. Si des partis ont des sympathisantes dans la société civile, il n'y a aucun parti qui a sur son fichier des femmes militantes. D'autre part, il faut le dire le nouveau mode de scrutin excluant tout parti n'ayant pas obtenu 7% des suffrages exprimés freine et dissuade les " petits partis" à aller vers la course avec, bien sûr toutes les difficultés financières, auxquelles ils feront face pour financer leurs campagnes électorales respectives. « Cette nouvelle loi nous pénalise et ne nous donne aucune chance. Il fallait garder le système de la proportionnelle », a estimé un militant politique. Et c'est un peu plus dur pour confectionner des listes indépendantes pour plusieurs raisons. Ces joutes électorales attirent de plus en plus de candidats non seulement par conviction politique, mais surtout par intérêts personnels ou tribaux. Car, il n'échappe à personne, que sur les listes prétendantes à la gestion des affaires publiques, circulent des noms qui n'ont rien à voir ni avec l'éthique politique ni encore moins avec les compétences. Certains partis politiques n'en font que du remplissage une fois que les premières places sont "partagées" souvent entre les mêmes personnes. Dans tous les cas de figure, les locales de novembre prochaines seront un autre test pour de nombreux partis, quand on sait que les partis à la tête de nombreuses APC ont failli à leur mission première qui n'est que " l'intérêt du citoyen".


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