L'encadrement administratif et pédagogique (proviseurs des lycées et technicums, directeurs des collèges de l'enseignement moyen et ceux du primaire, inspecteurs généraux des trois paliers de l'enseignement) se réuniront sous l'égide de M. Ahmed Guellil, directeur de l'Education de la wilaya, mardi prochain dans l'enceinte du Théâtre régional (TRC) sis Place du 1er Novembre 1954 du centre du «Vieux Rocher». Ce remake général, avant le retour solennel des apprenants sur les bancs des établissements scolaires, le 15 du mois en cours, entre dans le cadre des préparatifs de l'exercice 2007-2008 qui se caractérise principalement par l'entrée en application de l'ultime année de la refonte globale du système éducatif national. Celle, notamment, en rapport avec le cursus spécifique à la 5e Année primaire et, surtout celui de la 3e Année secondaire (classe terminale) et son corollaire, le baccalauréat, nouvelle mouture, qui, en lui-même, est considéré comme un grand chantier en perspective. Avec ce couple de conformations ad-hoc, ce même système aura définitivement accompli sa mue entamée, pour rappel, en l'an 2001. L'autre grand chantier qui attend maintenant Ahmed Guellil (maintenu pour rappel, là aussi, à la tête du secteur pour la 8e année consécutive, ce qui fait de lui le doyen du corps des DE dans le pays en terme d'ancienneté au poste) est celui de l'application du concept dit de l'horaire (ou vacation) unique continu. Une expérience inédite initiée par le département ministériel de Boubekeur Benbouzid qui a choisi Constantine comme wilaya-pilote dans l'ensemble du pays pour ce faire. En sachant que cet horaire continu ne sera exclusivement effectif, dans une première phase, que dans les établissements de l'enseignement moyen, secondaire général et technique qui disposent de la demi-pension (restauration scolaire), tous les autres se tiendront à l'horaire classique de la double vacation. Ainsi, les élèves étudieront sans discontinuité de 08h00 à 14h30 avec une pause-déjeuner d'une demi-heure à partir de midi. Théoriquement, et c'est-là où beaucoup de réticences commencent déjà à se faire sentir parmi moult parties prenantes de l'acte d'apprentissage (parents, enseignants et autres didacticiens d'appoint), la tranche horaire laissée ainsi libre sera consacrée uniquement aux activités parascolaires. Un peu à l'image de ce qui se passe, à titre d'illustration, dans l'Hexagone (mis à part le département de l'Ile-de-France), même si, là-bas, on applique le système dit de la semaine de quatre jours avec relâche les mercredi et samedi. Ce qui, pour information à l'endroit des néophytes et tout compte fait, revient strictement à la même chose. Ainsi, le relais de la prise en charge des élèves outre-mer est transmis de facto aux animateurs culturels, artistiques et ludiques et de sortie sur sites des centres de loisirs parallèles qui activent au sein même des établissements. Ces derniers sont recrutés hors postes budgétaires pédagogiques. Avec l'assurance des cours de soutien et de rattrapage à la clé pendant les vacances d'hiver, de printemps et d'été. «Ce système horaire a beaucoup d'avantages, c'est incontestable Le tout est de savoir si on dispose réellement, chez nous, des moyens humains et matériels nécessaires et indispensables à cette politique. Attendons pour voir». Ceci, pour paraphraser tels quels les propos d'un spécialiste de la question que nous avons consulté sur le sujet.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 02/09/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : D Bentahar
Source : www.lequotidien-oran.com