En préparation du Congrès national

Les chauffeurs de taxi de l’ouest se concertent Une réunion régionale regroupant 13 wilayas de l’ouest algérien a été organisée à Oran, hier, par l’Union Nationale des Chauffeurs de Taxi (UNACT), pour la préparation du Congrès national qui doit se tenir à Alger les 20 et 21 avril. Des travaux préliminaires avaient déjà permis de mettre sur pied des commissions de coordination entre les régions de l’Est, de l’Ouest, du Centre ainsi que celles du Sud-Est et du Sud-Ouest. Ces mêmes commissions s’étaient penchées sur la modification et la préparation en vue du congrès des statuts régissant la corporation des taxis. L’un des épineux problèmes abordé lors de la rencontre régionale d’hier concerne la rareté, voire la pénurie des licences des moudjahidines et les spéculations qui tournent autour. Sur ce point, les chauffeurs de taxi dénoncent les ruptures unilatérales des contrats avec les détenteurs de licences et les ayants droit. Une surenchère déloyale provoque un malaise certain au sein de la corporation des taxis, du fait que cette rupture inattendue cause, entre autres, une cessation d’activité suivie d’une interruption de paiement, soit des crédits alloués pour l’achat de véhicules pour certains ou tout simplement une mise en retraite anticipée avec tous les désagréments financiers que cela suppose. A titre d’exemple, les chauffeurs de taxi de la wilaya de Mostaganem ont vu le prix des licences passer de 1.000 à 10.000 dinars et ce, en un temps record. L’autre problème et non des moindres, concerne les arriérés fiscaux que traînent les anciens chauffeurs de taxi depuis plus de 10 années et qui attendent toujours un geste de la part de la direction des impôts pour les soulager de ce lourd fardeau. Ceci est aussi valable pour les obligations par rapport à la CASNOS auxquelles est assujetti toute activité. L’un des soucis majeurs des transporteurs légaux sont les clandestins. Ils dénoncent un laisser-faire de la part des autorités du fait de cette concurrence déloyale, encore plus que ces clandestins n’ont aucune obligation de taxe légale ou charges fiscales, compte tenu de leur statut informel. L’UNACT avec ses adhérents attendent beaucoup de ce congrès et comme le dira le premier responsable du bureau d’Oran, l’avenir de la corporation se décidera ces 20 et 21 avril à Alger. Pour rappel, c’est le premier congrès de la corporation qui doit se tenir depuis la création de l’UNACT en 1993. Zitouni M.