Algérie

En piteux état



En piteux état
Tous les habitants de Constantine et sa banlieue l'ont ressenti jusqu'à l'exaspération, les routes de la capitale de l'Est, une mégapole de près d'un million d'habitants sont dans un état lamentable et les choses ne font qu'empirer.Même les chaussées restaurées il y a deux ans ne sont pas épargnées par l'érosion du bitume. Les travaux de creusement pour la pose des réseaux de canalisations souterrains ont ouvert la brèche aux infiltrations des eaux de pluie et ont fini par aggraver l'état de délabrement des routes. Et pour cause, ces vingt dernières années, les attributions des marchés, notamment ceux concernant la réalisation des voiries, l'aménagement des axes principaux et autres carrefours et ronds-points ont été trop souvent confiés à des entreprises n'ayant pas les qualifications requises ou qui ont préféré «grignoter» sur les offres financières relatives au montant du marché.Pour cela on passait l'éponge en sacrifiant quelques principes et normes universels relatifs aux VRD. Ainsi dans des cités comme Boumerzoug, Boussouf, Djebel El Ouahch, Sidi Mabrouk ou les Frères Abbès, et dans la plupart des nouveaux quartiers et extensions urbaines, des voies ont été réalisées sans système d'évacuation des eaux pluviales et sans réseaux d'assainissement, ou s'ils ont été faits ils ne répondent à aucune norme. Dans certains cas comme à la cité des Frères Abbès, quartier populaire de la périphérie est de Constantine, le réseau d'assainissement, signalent les habitants, ne répond plus aux normes pour cause d'accroissement urbain, et l'absence d'entretien des voiries ont transformé ce groupement d'habitations en un immense douar.Les locaux commerciaux sont noyés à chaque fois dans la boue et les eaux pluviales envahissent les rez-de-chaussée des habitations. Idem pour la chaussée où des blocs entiers de bitume se sont détachés lors des récentes précipitations. Et le constat est valable pour la plupart des grands quartiers anciens ou nouveaux qui ceinturent la ville. Les pentes sont inexistantes ou plutôt si : des creux et des affaissements voient le jour et se transforment en retenues à la moindre giboulée. C'est pratiquement toute la grande périphérie de Constantine qui doit être rattrapée et corrigée. Car, à ce rythme, il y aura toujours un passif lourd à gérer et on accusera toujours des décennies de retard.




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