Algérie

En perspective du ramadhan: Le stockage de viandes a commencé



« La production du blé dur sera bonne cette année, satisfaisante pour le blé tendre et difficile pour l'orge», tels sont les pronostics de Rachid Benaissa, ministre de l'Agriculture et du Développent rural, pour l'année céréalière 2011. Le ministre a précisé hier, lors de la 9ème session d'évaluation des contrats de performance, que la production céréalière peut être meilleure, notamment avec ces généreuses pluies qui se sont abattues ces derniers jours, notamment sur les régions agropastorales. Le ministre a souligné que son département aura une meilleure visibilité d'ici une semaine.

 Concrètement, la campagne céréalière de cette année a été marquée par un progrès significatif dans l'utilisation de semences certifiées avec une hausse de 28 % par rapport à la campagne précédente. Ainsi que l'utilisation des engrais de fond avec un croissement de 23 % par rapport à la campagne écoulée. Le ministre a affirmé, dans la foulée, que notre pays devra recourir à l'importation du blé. «Une importation d'appoint pour assurer le bon fonctionnement du système de régulation». Et de poursuivre : «Si on aura un surplus, on le mettra à l'extérieur», a-t-il indiqué. Le ministre s'est montré satisfait pour l'ensemble de la production agricole où plusieurs filières ont atteint les objectifs déjà fixés, notamment la filière agrumes qui a atteint plus de 10,1 million de quintaux, pour un objectif global retenu dans les contrats de performance de 9,42 millions. Idem pour la filière datte qui a atteint cette année 7,10 millions de quintaux, signalant que c'est la première fois que la production des dattes dépasse le seuil de 7 millions de quintaux. La filière oléicole a fait cette année un grand pas, atteignant plus de 6,07 millions de quintaux pour un objectif global retenu dans les contrats de performance de 4,49 millions de quintaux. Les responsables du ministère de l'Agriculture ont également souligné que la production de la pomme de terre d'arrière-saison (4ème trimestre 2010) a atteint 14 millions de quintaux contre 11 millions de quintaux enregistrés dans la même période de l'année précédente. Il en est de même pour la production laitière qui atteint la norme requise, plus de 1,35 milliard de litres de lait pour 2010-2011, sachant que l'objectif global annuel (1er et 2ème semestres de la campagne retenue) est de 2,73 milliards de litres/an).

 En ce qui concerne les viandes rouges, la production a atteint les 2,08 millions de quintaux, toutes productions confondues, répondant largement à l'objectif déjà fixé dans les contrats de performance. Rachid Benaissa a souligné, dans ce sens, que les opérateurs publics et privés ont déjà commencé à stoker les viandes bovines importées d'Inde et du Brésil pour répondre aux besoins du marché au mois du ramadhan. Il a également indiqué que des opérateurs privés ont importé 11 000 têtes ovines à engraisser pour répondre à la forte demande en viande rouge durant le mois sacré.

Pour ce qui de la filière viandes blanches, le ministre s'est montré optimiste, car la filière connaît, ces derniers temps, plus d'organisation et plus de dynamique par rapport aux années précédentes. Pour le ministre, le bilan est positif. «Le recentrage est déjà fait, les programmes deviennent de plus en plus clairs, il y a une dynamique», a-t-il souligné en poursuivant «mais la marge du progrès est énorme, il y a toujours des insuffisances à combler si on se réfère aux capacités et aux potentialités non encore exploitées», a-t-il souligné.

 Les cadres du ministère de l'Agriculture sont convaincus qu'il y a des choses qui sont en train d'évoluer, il y a une forte augmentation des importations en matière de semences, de produits phytosanitaires ainsi qu'en matière de matériels agricoles et il y a en parallèle des niches d'exportations qui sont en train de se développer petit à petit. Les responsables du ministère de l'Agriculture ont évoqué, dans la foulée, le développement de l'exportation des pâtes de poulets vers l'Asie et le ministre a confirmé l'exportation des oranges cette année vers l'étranger. Certes, le volume des exportations n'est pas du tout important, mais le secteur veut se placer dans une logique exportatrice pour créer une certaine dynamique entre l'importation et l'exportation.




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