Algérie

En milieu carcéral


En milieu carcéral
Facteur - Les carences dans le domaine de l'éducation sont l'une des causes principales qui poussent ces jeunes à choisir la voie de la délinquance.
Un certain nombre de jeunes, ayant commis des méfaits, regrettent souvent leurs actes après coup, et se retrouvent désarmés face aux conséquences de leurs actes.
«La formation professionnelle, l'apprentissage d'un métier, les activités sportives et autres sont autant de pistes qui permettent à ces jeunes de se resocialiser» indique M. Ladjine Zouaoui, représentant du ministère de la justice. Ainsi, plus de 3 000 titres de livres ont été lus dans les différents milieux carcéraux ou centres spécialisés à travers le territoire cette année.
«Il faut aussi savoir que 41% des personnes qui commettent des méfaits souffrent de maladies psychologiques telles que des troubles de la personnalité ou autres. Il y a donc des cas qui relèvent plus de la médecine que de la justice.
Une approche au cas par cas est nécessaire afin de rendre au mieux la justice», ajoutera M. Ladjine Zouaoui. En outre, les carences en termes d'éducation sont l'une des causes principales qui poussent ces jeunes à choisir la voie de la délinquance. 84% des personnes, tous âges confondus, incarcérées actuellement, ont un niveau d'étude en dessous du cursus moyen et 44% d'entre eux n'ont pas dépassé le primaire. «Leur permettre, entre autres, de refaire des études est l'une des meilleures stratégies à suivre pour les reconstruire», ajoutera-t-il. 2 300 prisonniers ont pu avoir leur bac et 4 062 leurs bef.
Il s'avère que chez cette catégorie de prisonniers, il n'est compté aucune récidive, «C'est vous dire que ça marche» indiquera-t-il en poursuivant : «En outre, 32 921 prisonniers ont eu une formation professionnelle spécialisée dans divers domaines, et là aussi les cas de récidive sont pratiquement nulles».
C'est, en outre, au titre des activités sportives et autres sorties que le diagnostic de la principale cause de leur désocialisation est remarqué, «la considération».
«C'est quant ils sentent qu'ils sont considérés, qu'ils ont la possibilité d'être actifs et utiles qu'on se rend compte à quel point ils ne sont pas si différents des autres enfants, avec leurs bons et leurs mauvais jours», ajoutera M. Ladjine Zouaoui avec cette teinte d'humour qu'il a su mettre tout au long de son allocution et qui a ravi l'assistance...


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