Algérie

EN MARGE DU SALON DU LIVRE ET DU MULTIMEDIA AMAZIGHS



Le film traite d'une histoire tirée de faits réels. C'est l'histoire d'un héritage que le père omniprésent et autoritaire, quand il était vivant, a laissé sans partage après sa mort et qui s'est retrouvé convoité par l'aîné de ces cinq fils et des trois filles.
Le film, qui s'est invité pour la première fois au VIIIe Salon du livre et du multimédia amazighs qui se tient à Bouira du 19 au 23 mai, a été l'un des faits majeurs de la première journée. Cependant, l'horaire choisi pour sa projection et surtout le manque d'information sur cet événement ont fait que le public n'était pas au rendez-vous lors de la projection de ce long métrage qui a décroché l'Olivier d'or lors du dernier Festival du film amazigh qui s'est tenu à Tizi-Ouzou, au niveau de la maison de la culture Ali- Zamoum qui vient d'acquérir les équipements de l'ancienne cinémathèque Errich. Ainsi, en ce samedi soir, premier jour de ce Salon, la projection du film V ava Moh, en présence du réalisateur Yazid Smaïl et certains comédiens, aurait été une occasion pour le public de débattre et de savoir un peu plus sur les circonstances du tournage, très bien réussi, les lieux et sur le thème lui-même. Mais comme la programmation été faite dans la soirée, à partir de 18h, et le fait que les gens ignoraient jusqu'aux prodiges du cinéma grand écran, tant ils ne savent même plus ce que cela voulait dire ni même le plaisir que le grand écran procure, il y avait très peu de gens qui s'étaient déplacés pour le voir. Cela étant, le film en lui-même, qui traite d'une histoire sociale tirée de faits réels, a été un succès. C'est l'histoire d'héritage que le père omniprésent et autoritaire, quand il était vivant, a laissé sans partage après sa mort et qui s'est retrouvé convoité par l'aîné des cinq fils et des trois filles. Aussi, après la mort du père, l'aîné a essayé d'accaparer à lui seul tout l'héritage daignant le droit d'héritage à ses sœurs et même à ses deux frères cadets, dont il a vendu les parcelles qui leur revenaient de droit… Outre l'histoire attrayante et émouvante à plus d'un titre, il y a également la projection dans cette majestueuse salle de spectacles de la maison de la culture qui fut un franc succès. Un succès que le directeur de la culture et celui de la maison de la culture veulent fructifier désormais en programmant à l'avenir des films grand écran pour le public dans l'espoir de renouer avec le cinéma totalement absent dans la wilaya, mais qui possède un avenir avec les projets de réhabilitation des salles de cinéma de Bouira, Lakhdaria, Sour-El-Ghozlane et M'chedallah.




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