Algérie

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Basé sur des faits réels, l'auteure raconte l'histoire incroyable de Bahidja Nihari, son ex-camarade du lycée Frantz-Fanon de Bab-El-Oued, retrouvée par le plus grand des hasards dans une rue d'Alger.
Après Le cartable bleu, Leïla Aslaoui offre à ses lecteurs un nouveau roman intitulé Sans voile, sans remords. Basé sur des faits réels, l'auteure raconte l'histoire incroyable de Bahidja Nihari, son ex-camarade du lycée Frantz-Fanon de Bab-El-Oued, retrouvée par le plus grand des hasards dans une rue d'Alger. Drapée dans un djilbab noir, Bahidja est méconnaissable. Drames, pleurs et tragédies ont entaché sa vie qu'elle raconte par le menu à Leïla Aslaoui, en l'invitant, si le cœur lui en dit, à s'en inspirer pour construire la trame de son prochain roman. L'idée plaît à Leïla Aslaoui. Au fil de plusieurs tête-à-tête, son ex-camarade de lycée lui ouvre son cœur. Après avoir interrompu ses études par la seule volonté de sa mère et de ses frères qui voyaient en elle une fille dévergondée, cette brillante élève se retrouve du jour au lendemain cloîtrée entre quatre murs. Afin de se libérer de cette prison, elle accepte d'épouser un richissime homme d'affaires de 14 ans son aîné. Elle aura une belle vie, fondant un foyer et se consacrant entièrement à son rôle de mère. Bahidja repense souvent à sa sœur Nouria disparue durant la guerre de Libération. Les années s'écoulent.Un jour, l'héroïne de Sans voile, sans remords retrouve sa sœur Nouria à Paris. Elle n'en croit pas ses yeux. Son bonheur est au paroxysme. Mais bientôt, l'impensable se produit. Son fils Redouane, qui a été enrôlé dans les rangs du GIA, surgit dans la maison où toute la famille fête ses retrouvailles et sème la mort. Bahidja, seule rescapée de cette boucherie, décide de porter un voile noir. C'est sa manière à elle de se punir d'avoir enfanté un monstre, «un pitbull», comme elle l'appelle. Un roman fort, poignant, qui nous renvoie aux atrocités vécues durant la décennie rouge.
Sabrinal
Sans voile, sans remords, de Leïla Aslaoui. Edition Dalimen, 2012, 203 pages.




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