Algérie

En le qualifiant de "cancer"


En le qualifiant de
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a plaidé vendredi en faveur d'une large coalition mondiale.À peine le président Obama eut déclaré que les Etats-Unis n'ont pas encore de stratégie de lutte contre les terroristes de l'EI, voilà que le secrétaire d'Etat John Kerry lève le voile sur les intentions de l'administration US concernant ce groupe qu'il qualifie de "cancer". mettre en place par excemple une coalition internationale, pour laquelle les Etats-Unis escomptent mobiliser, l'Otan, les Nations unies et des pays de la région les plus directement menacés.Le secrétaire d'Etat américain a, dans ce sens, plaidé vendredi en faveur d'une large coalition mondiale pour lutter contre les terroristes de l'Etat islamique en Irak et en Syrie. Dans une tribune dans le New York Times, M. Kerry a appelé à une "réaction conjuguée conduite par les Etats-Unis et la plus large coalition de nations possible contre l'expansion de l'Etat islamique". Il a expliqué, pour autant, qu'il cherchera, en compagnie du secrétaire à la Défense, Chuck Hagel, à former cette coalition lors des discussions avec ses partenaires occidentaux en marge du sommet de l'Otan au Pays de Galles des 4 et 5 septembre. à l'issue du sommet de l'Otan, précise-t-il, il se rendra avec Chuck Hagel au Moyen-Orient afin de rallier davantage de soutiens "parmi les pays qui sont le plus directement menacés". "Nous ne permettrons pas au cancer de l'EI de s'étendre à d'autres pays. Le monde peut affronter ce fléau, et au bout du compte le vaincre", estime-t-il, en dénonçant les intentions "génocidaires" de l'EI. Selon lui, le président américain Barack Obama proposerait, en outre, une stratégie contre l'Etat islamique lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, dont les Etats-Unis prennent la présidence en septembre."Nous profiterons de cette occasion pour continuer à former une large coalition et souligner le danger constitué par les combattants terroristes étrangers, notamment ceux qui ont rejoint l'EI", soutient John Kerry qui estime que cette coalition doit "pouvoir recourir aux moyens politiques, humanitaires, économiques, juridiques et de renseignement afin d'appuyer l'action militaire". Ces prises de position qui sonnent comme une réponse à la fulgurante avancée de l'Etat islamique en Syrie et en Irak, où il s'est emparé de plusieurs provinces, interviennent, faut-il le souligner, après l'émoi suscité par la décapitation du journaliste américain, James Foley, des mains de l'EI en Syrie. Cet acte abject, à greffer sur les exactions des terroristes en Irak, a fini par susciter une somme de sentiments d'inquiétude auprès des pays ayant des intérêts dans la région, mais aussi tous les pays de toute la région particulièrement la Jordanie et l'Arabie saoudite. En témoigne cette mise en garde du roi Abdallah d'Arabie saoudite qui a prévenu les pays occidentaux qu'ils seraient la prochaine cible des terroristes, en l'absence d'une réaction "rapide". "Si on les néglige, je suis sûr qu'ils parviendront au bout d'un mois en Europe, et un mois plus tard en Amérique", a-t-il mis en garde. Aussi, les six monarchies arabes du Golfe devaient se réunir hier à Jeddah, en Arabie saoudite, dont le roi a appelé lui aussi agir contre l'EI, "le terrorisme ne connaissant pas de frontière". La Grande-Bretagne a, de son côté, relevé vendredi, pour la première fois depuis 2011, à "grave" son niveau d'alerte, le quatrième niveau sur une échelle de cinq.A. R. /AgencesNomAdresse email


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