Une faible assistance est présente, l'après-midi de samedi dernier, au gala de Samir Farès, au complexe culturel Laadi-Flici du théâtre de verdure, à l'initiative de l'Etablissement Arts et culture de la wilaya d'Alger. Elle assiste à un florilège musical haut en sonorités et à de belles chansons. L'artiste, qui maîtrise à la perfection la scène, interprète ses meilleures chansons. Samir donne libre cours à son inspiration et à son génie pour entraîner son fidèle public dans son univers artistique, paré de notes musicales soigneusement et harmonieusement agencées. Comme de coutume, il ouvre le bal avec « Helou el bibane, ouvrez les portes », chanson culte et combien symbolique qui s'adresse directement à ses admirateurs. L'artiste invite, par ce beau texte au verbe ciselé, son public à partager des moments de joie, loin de tout préjugé, histoire de le rassurer que la musique est un langage que tout le monde comprend et un territoire sans frontière. Samir crée d'abord, et avant tout, comme il aime souvent à le souligner, du sens et du beau pour son c'ur pour égayer ses inconditionnels. Parfait musicien, douée d'une belle voix, Samir enchaîne avec une autre chanson politique, « Eli sar issir, advienne que pourra », qui l'a fait connaître au grand public et qui lui a permis d'asseoir son aura sur la scène artistique nationale. Ce titre, très connu, souligne avec de simples strophes mais si expressives la fierté de l'Algérien qui ne courbe jamais l'échine ni ne se tait devant l'injustice. En signe de reconnaissance, l'assistance reprend en ch'ur la chanson. C'est dire que ce concert, quoique manquant de l'essentiel, à savoir le public, est un moment de partage au sens large du terme. C'est ce qu'affirme d'ailleurs l'artiste en marge du gala. Pour lui, ces instants de retrouvailles n'ont pas de prix. Il est à souligner que Samir Farès prépare actuellement un clip et anime des galas dans la capitale, dans le cadre de la promotion de son album, sorti depuis quatre mois. Il participe, le 22 du mois courant, au festival « Rock Belda » qui se tiendra à la salle Atlas d'Alger. En outre, parallèlement à la promotion de sa première 'uvre, l'artiste compose des morceaux musicaux. Il écrit aussi des textes, sans penser, du moins pour le moment, à l'enregistrement. A propos de la source de son inspiration, il soutient qu'il rédige ses chansons à partir de scènes quotidiennes et de confidences. La seule fausse note reste l'absence du public. Les quelques mélomanes présents à ce concert déplorent d'ailleurs le manque de communication. « C'est dommage que ce gala ait eu lieu en l'absence du public. Du beau monde y aurait pris part si un travail de communication a été fait dans ce sens », regrettent-ils.
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Posté Le : 17/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djamel O
Source : www.horizons-dz.com