Le gouvernement indien et le Parti du congrès au pouvoir ont échoué à faire passer au Parlement une loi phare mais controversée sur la lutte anti-corruption, le jeudi 29 décembre 2011.
Cette loi, qui prévoit notamment la création d'un poste de médiateur, est très critiquée car jugée trop modeste et pas assez efficace pour lutter contre un fléau qui gangrène toute la société indienne. Elle accorde toutefois le pouvoir au médiateur d'enquêter sur les hauts responsables politiques et fonctionnaires soupçonnés de corruption. Ce sujet domine le débat politique depuis des mois. En août, un leader charismatique de 74 ans, Anna Hazare, avait cessé de s'alimenter pendant 12 jours pour protester contre la corruption, une action qui avait suscité une immense ferveur populaire dans le pays. Le gouvernement s'est trouvé à plusieurs reprises impliqué dans des scandales de corruption. Adopté le 27 décembre par la Chambre haute du Parlement, le texte n'a pourtant pas été soumis au vote de la Chambre basse, du fait de l'avalanche d'amendements déposés par ses détracteurs. Il faut maintenant attendre la rentrée parlementaire, en février. «Cette loi est un échec. Personne n'en veut, car cela sonnerait la fin de la politique telle qu'elle se joue aujourd'hui», accuse le site d'information «First Post», pour qui aucun homme politique ne veut vraiment ce que veut le peuple : des institutions fortes pour combattre la corruption». La loi prévoit la création d'un poste de médiateur chargé d'enquêter sur les hauts responsables politiques, les fonctionnaires, et même le Premier ministre.
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Posté Le : 09/01/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : D H
Source : www.lesoirdalgerie.com