Des poètes, des écrivains, des hommes de théâtre et des compagnons du regretté poète syrien Sulayman Al Aissa ont été présents pour rendre un hommage posthume « à ce grand homme », qualifie Hakim Milouf, poète et modérateur de cette rencontre. Grand poète syrien, il est né en 1921 dans un village près d'Antioche. Son père enseignant lui a appris très tôt la langue arabe à partir du Coran, de la poésie antéislamique et des vers d'El Mutanabbi. Il a écrit ses premiers poèmes vers l'âge de 10 ans, le premier étant consacré à la misère paysanne. Dès son entrée à l'école, puis au lycée de Hama, son amour de la poésie et son engagement pour la poésie arabe s'affirment. Parmi les premiers membres du parti baath, il a subi plusieurs emprisonnements. Il a travaillé longtemps dans l'enseignement et a été responsable au ministère de l'Education. Il a été membre de la Société de poésie fondée par Adonis et Yussef El Khal. Il a publié près d'une quarantaine de recueils de poésie et a reçu plusieurs prix et distinctions. Maîtrisant le français, l'anglais et le turc, il a participé, notamment, à la traduction, avec son épouse, le D.R White Queen, de textes d'écrivains algériens francophones. En 1990, il a été élu à l'Académie de langue arabe de Damas et en 2000, il a été lauréat du Grand Prix de la Fondation Abdelaziz Saud Al Babtain pour la créativité poétique.
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Posté Le : 04/11/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S S
Source : www.horizons-dz.com