Algérie

En hommage à Cherif Aggoune



La première édition du Festival du théâtre et du cinéma Yennayer'art se tiendra du 10 au 12 janvier à Yakouren à l'occasion du Nouvel An berbère. Cet événement appelé à devenir annuel est dédié à la mémoire du cinéaste Cherif Aggoune disparu en décembre.Organisée par la commune de Yakouren en partenariat avec l'APW de Tizi-Ouzou et les Théâtres régionaux de Béjaïa et Tizi, cette manifestation est la première du genre dans la région.
Conférences, ateliers, représentations théâtrales et projections de films sont au programme de cette 1re édition de Yennayer'art qui entend défolkloriser cette célébration en lui conférant une dimension culturelle et artistique.
Le cinéma et théâtre amazighs sont donc au c?ur de cette démarche étant donné l'apport considérable de ces disciplines artistiques à la reconnaissance et la promotion de la langue et de la culture berbères.
Vendredi 10 janvier, l'ouverture se fera avec la pièce théâtrale Anag wis sebaâ (Septième étage) produite par le TR Kateb-Yacine de Tizi-Ouzou, suivie d'une conférence animée par le dramaturge et poète Noureddine Aït Slimane autour du thème «Les caractéristiques des personnages chez Mohia».
Le lendemain, la Maison de jeunes de la ville accueillera des ateliers de formations en techniques d'écriture scénaristique, écriture dramatique et actorat encadrés respectivement par Youcef Amrane, Mohand Naït Sidenas et Massinissa Hadbi, ainsi qu'un atelier de maîtrise de soi destiné aux enfants, encadré par Hocine Haddou.
L'après-midi, le Centre culturel abritera la représentation de la pièce de théâtre Axerdus (La tranchée) de Yasser Nasreddine produite par le Théâtre régional de Béjaïa. En soirée, le court-métrage Tragara n'lejnun (La fin des Djinns), premier film en langue kabyle réalisé par Cherif Aggoune en 1991, sera projeté, suivi d'une table ronde en hommage au défunt cinéaste, animée par le réalisateur Ali Mouzaoui, le plasticien Arezki Larbi, le scénariste Youcef Amrane et le critique de cinéma Abdelkrim Tazarout. Suivra une conférence autour des conditions de tournage des premiers films en langue kabyle, animée par Belaid Texas ainsi qu'une intervention de Salim Hamdi autour du thème «La perception auditive au service du récit dramatique». Le dimanche 12 janvier, les ateliers de formation se poursuivront en matinée à la Maison de jeunes qui accueillera également la projection du long-métrage Les ramiers blancs de Ali Mouzaoui tandis que le Centre culturel abritera la cérémonie de clôture.
S. H.


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